L'ancien ministre français de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, a estimé ce dimanche 20 janvier, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD), que « l'Algérie a fait face à un problème d'une ampleur exceptionnelle »
Plus de 600 personnes étaient retenues en otage. Et l'Algérie ne pouvait accepter que des otages soient dispersés dans le désert », a t il expliqué en réponse à la question de savoir si la réponse d'Alger à la prise d'otages était appropriée.Dans un entretien ce dimanche à TSA, Christian Prouteau, fondateur du GIGN, la section d'élite de la gendarmerie française, a estimé que les forces spéciales algériennes étaient confrontées à « un schéma très compliqué qui est plus proche de la guerre ». « Ce n'est pas une prise d'otages traditionnelle avec trois ou quatre preneurs d'otages et deux ou trois otages. On est dans un schéma très compliqué qui est plus proche de la guerre. En, fait, ce sont les pires conditions qu'on peut avoir dans une opération. Dans la mesure où il semblait qu'il n'y avait rien à négocier puisque les exigences des ravisseurs étaient, je pense, inacceptables pour le gouvernement algérien. Il n'y avait qu'une solution, c'est l'intervention. Et celle-ci, dans les conditions dans lesquelles elle s'est conduite, ne pouvait aller que vers un résultat qui est celui qu'on connaît », a-t-il dit.Pour sa part, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a insisté sur la difficulté face à laquelle se sont retrouvés les Algériens. « Tout le monde aurait souhaité que l'ensemble des terroristes puissent être mis hors d'état de nuire et que l'ensemble des otages soient sauvés. Mais quand on connaît ou imagine les difficultés avec des dizaines de terroristes totalement armés qui n'ont qu'une idée, de faire sauter tout cela, on mesure bien la difficulté », a t il déclaré lors d'une émission sur la radio Europe 1 avec le quotidien Le Parisien Aujourd'hui en France et la chaîne I télé.M. Fabius s'est dit « un peu heurté lorsqu'on a parfois le sentiment que ce sont les Algériens qui sont mis en cause, alors qu'ils ont dû répliquer. Les terroristes, ce sont ceux là dont il faut parler ». Le bilan « est très lourd », a t il souligné. Mais « la situation était épouvantable et c'est très facile de dire "il aurait fallu faire ci, il aurait fallu faire çà" », a t il ajouté.
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Posté Le : 21/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Riad
Source : www.reflexiondz.net