Algérie

Classes vides même dans les zones les plus reculées Aïn Defla



Classes vides même dans les zones les plus reculées                                    Aïn Defla
Les taux contradictoires variant entre 30 et 90% sont annoncés par les différents syndicats autonomes et la direction de l'éducation alors que l'UGTA ne déclare qu'un faible taux de participation à cette grève : «35% seulement des établissements connaissent une paralysie partielle», dit un syndicaliste UGTA.
C'est le cycle moyen qui est le plus touché par cette grève, a-t-on remarqué au niveau de plusieurs CEM de la wilaya, où seuls les enseignants nouvellement recrutés dispensent des cours à des classes souvent réduites.
«C'est la tutelle qui pousse les enseignants à protester de cette manière, alors que les revendications sur la table du ministre depuis des mois n'ont pas trouvé d'issue», dit une enseignante du secondaire qui affirme que les retombées de cet arrêt de travail auront des répercussions négatives sur l'enseignant et sur l'élève qui doivent tous les deux rattraper le temps perdu.
Les parents d'élèves placés entre le marteau et l'enclume ne savent plus qui soutenir. «Nos enfants sont pris en otages», déclare le président d'une association de parents d'élèves en indiquant que certains élèves doivent parcourir 6 à 7 kilomètres pour réaliser que leur professeurs sont grève, alors que d'autres, pour une heure de cours, doivent se déplacer d'une commune à une autre pour rejoindre leur établissement.
Par ailleurs, on signalera que des diplômés universitaires orientés vers la direction de l'éducation par la direction du travail dans le cadre du pré-emploi ont tenu un sit-in au niveau du siège de la première direction, réclamant des postes. «Le directeur de l'éducation refuse de signer les contrats de pré-emploi», dit une jeune fille.
«Tous les diplômés demandent des postes dans l'éducation alors qu'elle est saturée», dit un cadre de cette structure.
Les grévistes sont décidés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à la satisfaction totale de leurs doléances. Le bras de fer continue.


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