Algérie

Classement de l'Algérie par les institutions onusiennes



Classement de l'Algérie par les institutions onusiennes
Débat ? A l'ordre du jour des travaux du Symposium international sur le développement humain et la société du bien-être, les efforts consentis par les Etats et les avancées concrétisées dans ce domaine.Un travail qu'on ne saurait évaluer sans les statistiques et les bilans fournis par les différentes administrations. Il arrive néanmoins que certaines parmi elles publient des données qui correspondent rarement à la réalité du terrain, selon le président du Conseil national économique et social (Cnes) qui intervenait hier, lundi, en marge de la première journée de ce symposium, abrité au Palais des nations pour deux jours. Pourtant, c'est à la base des rapports nationaux, présentés aux Nations unies que le pays peut prétendre à un classement honorable. «Nous alimentons mal le système de collecte des données des Nations unies, si bien qu'un certain nombre de résultats que nous pouvons contester, nous les con-testons à tort car nous n'avons pas fourni la bonne information qui sert de calcul au niveau du bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) chargé d'élaborer le rapport mondial», a expliqué Mohamed-Seghir Babes. Du point de vue du premier responsable du Cnes, «le défaut est dans une certaine forme de laxisme de certaines admi-nistrations qui croient détenir des informations conformes aux standards et aux normes universels». Les rapports de l'administration algérienne seraient ainsi «en décalage» par rapport au système de collecte de données onusien. Partant de ce constat, il n'est pas étonnant de voir l'Algérie souvent mal classée en matière de performance dans le domaine de la santé et de l'éducation notamment. «Il faut être en mesure de fournir la bonne information pour pouvoir prétendre contester les résultats des rapports mondiaux», a dit Babes. Il s'agit d'un problème de «chronologie de production»?qui serait en voie de résolution, selon lui. ?«Nous sommes en train de nous rapprocher petit à petit des résultats du rapport mondial parce que nous?avons pu combler les lacunes», a-t-il affirmé, avant d'ajouter que pour valider les rapports nationaux, le Cnes a recours depuis quelques années à l'expertise du Pnud.Les travaux de ce symposium international en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement ont vu la participation outre des délégations du Cnes, des représentants des experts du bureau du rapport sur le développement humain (HDRO), ainsi que des diverses institutions du système des Nations unies. Cette initiative devra débattre de toutes les opportunités pouvant conduire au renouvellement de la conception du développement humain. Les invités devront apporter leurs contributions selon leurs expériences et leurs préoccupations, de façon approfondie, sur les concepts méthodes et variables qui sont à la base de la construction des indices de développement humain. Enfin, le symposium doit aboutir à l'adoption d'une plateforme d'action consacrant les préconisations ayant rencontré l'approbation de l'ensemble des participants.




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