Algérie

Clash entre Tebboune et les souscripteurs



Clash entre Tebboune et les souscripteurs
La coordination nationale de défense des souscripteurs LPP et le ministère de l'Habitat enclenchent un bras de fer. La décision ministère qui vient de transférer les anciens postulants de l'AADL au programme LPP n'a pas été du goût de ces derniers qui exigent leur réintégration à l'ancienne formule.La coordination nationale de défense des souscripteurs LPP et le ministère de l'Habitat enclenchent un bras de fer. La décision ministère qui vient de transférer les anciens postulants de l'AADL au programme LPP n'a pas été du goût de ces derniers qui exigent leur réintégration à l'ancienne formule.Rien ne va plus entre le ministre Tebboune et les souscripteurs du LPP qui estiment être « floués » par la décision prise unilatéralement par le ministère d'être incorporés dans la formule LPP. Pour justifier sa décision, Abdelmadjid Tebboune considère que « ces souscripteurs ont été transférés malgré eux au programme LPP sur décision du ministère de l'Habitat alors que les autres souscripteurs étaient informés dès le début du volet commercial de cette formule».En effet, il y a quelque mois, cette décision a été prise pour justifier les salaires élevés des postulants dont la plupart ont des rémunérations qui sont comprises entre 101.000 et 210.000 DA. Chose qui concorde parfaitement avec le cadre promotionnel du logement public et qui prive ces derniers d'obtenir le quitus pour l'AADL considéré comme logement locatif pour des salaires moyens n'excédant pas les 100.000 DA.Le ministre refuse jusqu'à maintenant la doléance des souscripteurs LPP d'être transférés de nouveau à la formule AADL précisant que l'Etat a réduit de moitié la première tranche de paiement à 500.000 DA alors que la deuxième tranche a été fixée à 1 million de dinars. Cette opération qui a déplu fortement à cette catégorie de demandeurs de logements a créé une atmosphère tendue entre les deux parties.Ces derniers qui ont créé en 2014 leur collectif pour défendre leur droit au logement locatif n'ont pas tardé ces derniers jours à réagir avec véhémence à l'encontre de Tebboune qui maintient sa décision. Il faut savoir que jusqu'à présent 32.987 postulants de LPP ont payé leur première tranche sur un total de 49.705 demandeurs. Mais pour certains, ils refusent de payer la deuxième tranche estimant que le montant fixé est hors de prix et que même si certains disposent de revenus assez conséquents, ils ne pourraient s'acquitter de cette tranche.Pire, le ministre a réagi aux propos de ces derniers, dénonçant que cette coordination ne dispose d'aucun agrément pour se prononcer sur ce sujet. Dans son commentaire, le ministre est allé loin en regrettant que « ces actions sont menées par des lobbys que ces programmes dérangent ». Et d'ajouter que l'Etat ne peut faire dans le social pour cette catégorie précise de citoyens qui ont de hauts revenus.Toutefois, si le ministre se montre intransigeant dans sa démarche en considérant que ce type de logement (LPP) est purement commercial, le collectif de défense des souscripteurs LPP ne l'entend pas de cette oreille. Ces derniers vont d'ailleurs engager des actions de protestation publique dans les semaines à venir d'autant qu'ils comptent s'adresser aux plus hautes autorités pour régler ce problème qui n'a que trop duré.Rien ne va plus entre le ministre Tebboune et les souscripteurs du LPP qui estiment être « floués » par la décision prise unilatéralement par le ministère d'être incorporés dans la formule LPP. Pour justifier sa décision, Abdelmadjid Tebboune considère que « ces souscripteurs ont été transférés malgré eux au programme LPP sur décision du ministère de l'Habitat alors que les autres souscripteurs étaient informés dès le début du volet commercial de cette formule».En effet, il y a quelque mois, cette décision a été prise pour justifier les salaires élevés des postulants dont la plupart ont des rémunérations qui sont comprises entre 101.000 et 210.000 DA. Chose qui concorde parfaitement avec le cadre promotionnel du logement public et qui prive ces derniers d'obtenir le quitus pour l'AADL considéré comme logement locatif pour des salaires moyens n'excédant pas les 100.000 DA.Le ministre refuse jusqu'à maintenant la doléance des souscripteurs LPP d'être transférés de nouveau à la formule AADL précisant que l'Etat a réduit de moitié la première tranche de paiement à 500.000 DA alors que la deuxième tranche a été fixée à 1 million de dinars. Cette opération qui a déplu fortement à cette catégorie de demandeurs de logements a créé une atmosphère tendue entre les deux parties.Ces derniers qui ont créé en 2014 leur collectif pour défendre leur droit au logement locatif n'ont pas tardé ces derniers jours à réagir avec véhémence à l'encontre de Tebboune qui maintient sa décision. Il faut savoir que jusqu'à présent 32.987 postulants de LPP ont payé leur première tranche sur un total de 49.705 demandeurs. Mais pour certains, ils refusent de payer la deuxième tranche estimant que le montant fixé est hors de prix et que même si certains disposent de revenus assez conséquents, ils ne pourraient s'acquitter de cette tranche.Pire, le ministre a réagi aux propos de ces derniers, dénonçant que cette coordination ne dispose d'aucun agrément pour se prononcer sur ce sujet. Dans son commentaire, le ministre est allé loin en regrettant que « ces actions sont menées par des lobbys que ces programmes dérangent ». Et d'ajouter que l'Etat ne peut faire dans le social pour cette catégorie précise de citoyens qui ont de hauts revenus.Toutefois, si le ministre se montre intransigeant dans sa démarche en considérant que ce type de logement (LPP) est purement commercial, le collectif de défense des souscripteurs LPP ne l'entend pas de cette oreille. Ces derniers vont d'ailleurs engager des actions de protestation publique dans les semaines à venir d'autant qu'ils comptent s'adresser aux plus hautes autorités pour régler ce problème qui n'a que trop duré.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)