Clair comme l'eau de roche

Le Brésil ne viendra pas en Algérie. Les temps fastes du football algérien sont révolus depuis bien longtemps. Le cinquantenaire se fêtera avec la Bosnie certainement avec un coup de pouce de l'entraîneur national Halilhodzic.
N'y a-t-il pas mieux pour commémorer l'anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne ' Pourquoi pas l'Angleterre, l'Italie, l'Argentine ou encore l'Espagne. Sans vouloir porter atteinte à la Bosnie qui a tout de même accepté de partager notre fête nationale, il est tout de même surprenant de «sauter» du Brésil à la Bosnie. Mais la raison est toute simple pour échapper à la vigilance des connaisseurs du football. Malgré sa participation au Mondial-2010, l'Algérie ne représente pas un sparring-partner de poids pour que les équipes de même calibre viennent en nombre lui donner la réplique. La FAF a bien voulu faire diversion en évoquant le volet financier mais en réalité, le Brésil a opposé son refus de venir en Algérie car notre EN est, à juste titre, considérée comme une équipe de seconde zone. Depuis l'Argentine au Camp Nou, les équipes nationales de cette envergure ne se bousculent pas aux portillons de notre pays pour donner la réplique à l'équipe nationale. Les Verts ne se sont mesurés qu'à des équipes de leur calibre. Cette histoire d'argent ne tient pas la route et quand bien même l'Algérie aurait mis le paquet, le Brésil ne mettrait pas les pieds au 5-Juillet. C'est clair comme l'eau de roche même si la FAF tente de sauver la face. En jurant par tous les saints de ramener les Auriverde, Raouraoua a oublié l'essentiel et n'a pas pris en compte le volet technique. Et bien, il a appris à ses dépens que notre équipe nationale est bien loin «d'appâter» le grand Brésil même en lui proposant des ponts d'or. Le Brésil reste le Brésil et l'Algérie doit encore évoluer si elle veut un jour ramener les Auriverde sans mettre le moindre centime.