Cité Yaâlaoui. La fausse et partielle cérémonie
Friands de bilans gonflés et pléthoriques par le provisoire qui perdure, les « bâtisseurs » laissent en rade les espaces verts ainsi que les autres « accessoires » (eau, gaz, électricité et les routes bitumées) pourtant, des commodités indispensables pour une vie décente. Livrés depuis une année, les logements de la cité Yaâlaoui de Bougaâ ne sont toujours pas éclairés. Les 40 logements sociaux participatifs, du chef-lieu, ont sans gaz ni eau. De nombreuses autres sakanate se trouvent dans la même situation, dans l?expectative donc. Le lancement de la charrue avant les b?ufs, une démarche qui s?est installée en règle, a apparemment de beaux jours devant lui du côté des Hauts-Plateaux sétifiens où l?on donne la plus grande des importances qu?aux apparences. Friands de bilans gonflés et pléthoriques par le provisoire qui perdure, les « bâtisseurs » mettent en rade les espaces verts ainsi que les autres « accessoires » (eau, gaz, électricité et les routes bitumées) pourtant des commodités indispensables pour une vie décente. Comme si le pauvre citoyen, qui a poireauté des années durant pour s?abriter sous un toit digne du nom, est condamné pour la vie à frapper aux portes des bureaucrates. Il est obligé, une énième fois, d?user de la bougie et du jerrycan. En 2007, les initiateurs des programmes, petits ou grands, ne sont-ils pas en mesure de remettre ces projets clés en main comme on le fait sous d?autres cieux, de bannir, et à jamais, la politique de la poudre aux yeux, consistant à immortaliser par des images de l?Unique, cette fausse et partielle remise de clés ?
Posté Le : 27/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. B.
Source : www.elwatan.com