Le calvaire au quotidien
Plus d’une soixantaine de familles, résidant à la cité Tafraoui, sont à crier leur colère quant à la situation qui y prévaut...
Cette dernière, située au niveau de la ville nouvelle, est confrontée à un problème qui, malgré les multiples plaintes déposées par les riverains, persiste. «En effet, diront d’emblée les chefs de famille, notre quotidien est devenu un enfer. Tout d’abord, il y a tous ces marchands de fruits et légumes ainsi que beaucoup d’autres qui s’installent, dès le matin, avec leurs charrettes aux alentours», déclareront ces mêmes habitants. «A partir de cet instant et jusqu’à la fin de la journée, nous devenons sujets à toutes sortes de cris, de paroles désobligeantes et d’insultes», fait-on remarquer. «Ces marchands, ignorant dans leur majorité ce que respect veut dire, usent d’un langage dénué de toute décence.Et nul ne peut, en aucun cas, leur en faire la remarque au risque de se faire carrément lapider. Ensuite, il y a ces marchands de friperie, installés en bas de l’immeuble; leur langage, à eux aussi, ne diffère en rien à celui des autres» ajoute-t-on amèrement. «En fin de journée et lorsque l’on se dit, enfin, ils ont plié bagages, et en espérant que la nuit nous apportera son lot de quiétude, hélas, un autre problème surgit. Après le départ de ces vendeurs, nous nous retrouvons devant un amoncellement de détritus où foisonnent toutes sortes de parasites et d’où se dégagent des odeurs nauséabondes. Et le soir venu, la «valse» des moustiques s’installent. Ces derniers sont devenus insensibles à presque tous les insecticides, et nous sommes à leur merci, surtout les jeunes enfants. Et c’est face à une situation qui s’éternise, même après que nous ayons saisi les services concernés que nous nous élevons pour crier haut et fort notre grand désarroi». «N’oublions pas aussi que, dans quelques jours seulement, fera-t-on remarquer plus loin, ce sera la rentrée scolaire et que deux écoles jouxtent cette cité. Certes, les autorités ont pris quelques décisions en interdisant à ces marchands de s’installer à leurs alentours, mais croyez-vous que cela soit une solution ? Ces marchands sont chassés aujourd’hui pour être là de nouveau demain «.
Par ailleurs, un autre citoyen soulèvera un autre problème : «Vous n’êtes pas sans ignorer, dira-t-il, qu’au milieu de ce marasme, outre les ordures et parasites qui font désormais partie du décor, nous assistons, impuissants, à l’installation de bien d’autres problèmes qui ont, eux aussi trouvé un terrain favorable quant à leur évolution. Nous citerons entre autres, les alcooliques, les toxicomanes qui font, dorénavant, partie de notre quotidien et nul ne vous cachera que nous vivons dans la peur, ne sachant plus quoi faire».
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Posté Le : 25/08/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com