Cité Onama Découverte du corps d'une femme, pieds et poings liés

Les casses d'appartements, les vols avec violence et les agressions qui se sont multipliés, de manière exponentielle, ces dernières semaines à Constantine, alimentent, désormais, les folles rumeurs dans une ville, livrée de manière cyclique, aux répugnances d'une violence urbaine notoire et dont souffrent, il est vrai, toutes les grandes cités du pays. La comptabilité macabre de ces dernières quarante-huit heures, en tous cas, qui a atteint des sommets insoupçonnés dans l'horreur, avec l'assassinat, vendredi dernier, d'un jeune de 18 ans, à Haï El-Yasmine, dans la paisible ville de Didouche Mourad, et la découverte, par les éléments de la protection civile, dans l'après-midi du vendredi, d'un corps sans vie, qui gisait sous un pontet, situé à proximité de la voie de chemin de fer, à proximité de la cité El-Guemas, au lieu-dit «ONAMA», suscite, de nouveau, une inquiétude aggravée de la population à Constantine. Selon le rapport établi par les pompiers, le corps découvert, celui d'une femme, âgée approximativement de 48 ans, était dans un état de décomposition avancée. Mis dans un sac en plastique, le corps de la victime pieds et poings liés, se trouvait sous un pontet, à une profondeur de 8 m environ. Après les constats d'usage effectués sur place, par le médecin légiste et les policiers requis pour la circonstance, le corps de cette femme a été déposé à la morgue du centre hospitalo-universitaire. Les services de police qui ont déclenché une enquête pour faire la lumière sur cette affaire n'ont, pour l'instant, ni identifié la victime, ni déterminé les causes du décès, apprend-on auprès d'une source autorisée, proche du dossier.