Algérie

Cité Meskine: Les habitants revendiquent un relogement global



? Près d'une centaine d'habitants de la cité ‘Meskine', un bidonville de Oued El Had, ont assiégé la daïra, dès 8h hier, réclamant leur relogement, non plus par vagues mais tous ensemble et en une seule opération. Selon leur représentant, Badreddine, reloger les habitants par vagues n'a pas servi du tout la cité. Car les déménagés ont à chaque fois été remplacés par d'autres, le nombre des habitants a toujours augmenté, indiquant que « au recensement de 2011, nous étions 128 résidents. Aujourd'hui, en 2018 et après 2 opérations de relogement, à savoir celles de plus de 400 habitants, qui a eu lieu en 2013, et de 77 autres en 2017, nous nous retrouvons, malgré cela, à près de 300 familles. Le nombre est toujours en augmentation, ce qui n'arrange ni l'Administration ni les habitants de la cité, qui sont à chaque fois envahis par des nouveaux arrivants, problème qui les dépasse et auquel ils ne peuvent rien », dit-il. Et d'indiquer qu'ils demandent dans ces conditions qu'ils soient tous transférés vers les nouvelles cités, en une et unique opération. Sinon le problème risque de s'éterniser au préjudice des vrais habitants de la cité, dont le relogement a été retardé pour des raisons qu'ils ignorent mais promis pour la prochaine fois. Notre interlocuteur évoquera, aussi, un autre problème dont souffrent de nombreux habitants de ‘Meskine', lié à la situation de leur cité. Il s'agit, fait-il savoir, du certificat de résidence que de nombreux jeunes mariés, de 30 et 40 ans, n'ont pas et ne peuvent pas avoir. Et d'expliquer que la raison est due surtout au fait que ces pères de famille n'ont pas un logement et ne disposent pas d'une adresse propre, pour pouvoir prétendre à ce fameux document. Selon certains des concernés par ce cas, « nous avons beau avoir 40 ans et plus avec femme et enfants, mais nous vivons chez des parents. Cette situation ne va pas, sans de grosses difficultés pour la scolarité des enfants. Nous les inscrivons grâce à des connaissances parce que nous n'avons pas une adresse à nous à présenter », clame-t-on. En l'absence du chef de daïra, des délégués des protestataires ont été reçus par le secrétaire général, qui les a informé que leur cas est hors programme pour l'instant, réservé en entier au logement social.


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