Algérie

Cité Lamoricière à M’Dina Jdida


Des produits alimentaires exposés dans des zones traitées chimiquement La campagne de dératisation, menée ces derniers jours à la Cité Lamoricière, au cœur de M’dina Jdida, ne semble pas déranger outre mesure les vendeurs de produits alimentaires divers étalés à l’air libre sans aucune protection particulière. Le seuil du tolérable semble avoir depuis longtemps été dépassé en ville nouvelle avec la forte affluence des consommateurs qui convergent vers ce lieu où tout se vend dans l’anarchie totale et au mépris des règles les plus élémentaires d’hygiène. Il se trouve que dans la Cité en question, des affichettes sont placardées par les services de la commune d’Oran sur lesquelles, il est annoncé une campagne de dératisation avec des produits toxiques donc dangereux. A proximité de cette affichette à laquelle personne ne fait attention, sont déposés du couscous en vrac, des gâteaux faits maison, du raisin sec et des dattes ainsi que d’autres produits alimentaires, le tout sans aucune protection particulière. A propos de cette campagne de dératisation menée à proximité des vendeurs de produits alimentaires, le premier responsable du bureau d’hygiène communal d’Oran expliquera: «Nous sommes obligés de faire des opérations préventives, surtout avec l’anarchie de ces marchands ambulants informels, que même les forces de l’ordre n’arrivent pas à déloger». Sur l’efficacité de la campagne en question, le Dr Djezzar affirmera: «Un bon écho nous est parvenu de la part des habitants». De leur côté, les habitants des trois blocs qui constituent la Cité de la bataille de Tafraoui, Ex-Lamoricière en ville nouvelle, rencontrés sur les lieux préciseront: «Nous vivons un vrai calvaire avec ces marchands ambulants qui laissent les lieux dans un état déplorable en fin de journée». Un autre habitant dira toujours à ce propos: «Des quantités impressionnantes de détritus de toutes sortes sont laissées par ces pseudo commerçants». Cela étant, la responsabilité semble être partagée par l’ensemble des acteurs de la Cité, les clients qui se bousculent pour l’achat de produits alimentaires non conservés, des commerçants qui ne voient que l’appât du gain au détriment de la santé des consommateurs et un service du contrôle de la qualité relevant de la direction du commerce qui n’inspecte que les commerçants légalement établis. Un responsable des services concernés précisera: «Les commerçants informels qui accaparent la voie publique ne relèvent pas de notre ressort». Le marché de la ville nouvelle reste un haut lieu du commerce informel qui échappe totalement au trésor public, encore plus que cet informel se pratique au dépend de la santé des consommateurs sensés être défendus par l’association pour la protection des consommateurs, association complètement invisible sur le terrain dans une ville à forte population comme Oran. Zitouni M.
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