Algérie

Cité HLM Ibn Rochd (ex-Gambetta)



Le SOS des habitants Le calvaire des habitants de la cité HLM Ibn Rochd (ex-Gambetta) ne s’arrête pas uniquement à l’insalubrité, au ravalement des façades ou encore aux indu occupants qui squattent les terrasses des immeubles mais c’est tout un environnement qui empoisonne quotidiennement leur train de vie.Les habitants de la cité HLM Ibn Rochd sont définitivement résignés à supporter le fait accompli, celui de ces indu occupants qui occupent les terrasses. Une situation illégale qui n’échappe pourtant pas aux gestionnaires locaux et encore moins aux responsables de l’OPGI, qui ne sont pas du tout pressés à prendre les devants pour en finir avec ces tracasseries que supportent les résidents depuis pas mal d’années. La situation est devenue quasiment insupportable pour de nombreux locataires et propriétaires, qui sont contraints et forcés de refaire, et souvent à leurs frais, les travaux d’étanchéité générés par les infiltrations des eaux à travers les plafonds et dont les auteurs ne sont que ces «hors-la-loi « qui imposent leur diktat. «On est bien loin de ces premiers jours d’indépendance où il faisait bon vivre dans cette cité qui avait pratiquement un cachet résidentiel», comme le dit cet autre habitant qui se désole aussi que tout a changé dans ces bâtiments. Des immeubles aujourd’hui gagnés par l’humidité et qui croulent sous le poids des immondices. «Il ne faut surtout pas ouvrir les fenêtres», prévient une résidente du bloc 2 qui a voulu apporter son témoignage, «Vous risquez de recevoir quelque chose sur la tête». «Alors, la nuit, fit-elle remarquer, vous risquez, tout simplement, d’être bombardé par des détritus de toutes sortes provenant des balcons». «Cet incivisme n’a fait qu’accentuer les problèmes de voisinage, rendant encore plus difficile la notion de co-propriété quoique celle-ci n’ait jamais été le fort des habitants», comme le confesse tristement un résident du bloc 1 qui déplore le cadre de vie dans cette cité qui présente un aspect plutôt hideux causé par les dégradations subies durant ces dernières années. «Ce n’est pas normal qu’on en puisse arriver là sans que les responsables concernés ne puissent lever le petit doigt et ce n’est pas normal aussi que notre cité ne soit pas retenue parmi les immeubles à réhabiliter. Qu’on ne nous dise surtout pas que l’argent manque puisque nous payons les taxes d’habitation à Sonelgaz. Ce qui est frustrant, c’est que notre cité n’ait pas connu de ravalement de ses façades depuis les années 70", explique la mort dans l’âme un ancien habitant qui soutient que beaucoup de résidents sont prêts à mettre la main dans la poche pour contribuer à l’amélioration de leur cadre de vie. B. Bens


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