Les plaignants précisent que les travaux lancés récemment par les acquéreurs d'une coopérative, à quelques mètres de leur cité, n'ont pas été effectués dans les normes en vigueur et en conformité avec le plan établi initialement par les services concernés. «Ces travaux ont supprimé un talus boisé et crée un précipice de plus de 20 mètres de profondeur, mettant en danger les bâtiments en amont», soulignent-ils dans leur missive, dans laquelle ils réclament «l'arrêt immédiat des travaux pour protéger les habitations».
Les résidants protestataires soulignent que le problème remonte à plusieurs années, et qu'ils avaient déjà alerté l'ex-wali sur le non respect du plan parcellaire de la part des nouveaux coopérants.
«Nos réclamations avaient contraint les autorités à enclencher une enquête technique qui a abouti à l'arrêt des travaux. Mais le terrain a été cédé récemment à d'autres personnes qui ont sans doute trompé les autorités locales en faisant fi des décisions de vos prédécesseurs pour réaliser leur projet», dénoncent-ils.Selon ces habitants, «la mairie a fait une chose et son contraire en moins de quinze jours. Sinon comment expliquer le fait de signer deux arrêtes contradictoires, l'un ordonnant l'arrêt des travaux et l'autre autorisant leur reprise sans conditions», s'indignent-ils dans leur écrit.                                                                                       Â
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Posté Le : 29/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ramdane Koubabi
Source : www.elwatan.com