Algérie

Cité fades de hadjout : Le gaz de ville, une préoccupation majeure



Cité fades de hadjout : Le gaz de ville, une préoccupation majeure
Une année après avoir été logés, les habitants de la cité FADES de Hadjout (500 logements sociaux locatifs) attendent avec impatience l'arrivée du gaz de ville et de l'éclairage public. «Presque une année après avoir bénéficié de nos logements, on n'est pas encore branché au réseau du gaz de ville. Pourtant, la conduite passe à  proximité de notre Cité» fait remarquer avec dépit, Mohamed l'un des bénéficiaires des 500 logements sociaux locatifs (FADES) situés au sud ouest de la ville de Hadjout en allant vers la commune de Meurad. Pour lui et  ses voisins, cette situation les pénalise à  plus d'un titre. « Pour ramener une bonbonne de gaz butane je suis obligé de louer les services d'un taxi contre la somme de 150 DA, des fois même à  200 DA. A la longue cela devient coûteux, d'autant plus que mes revenus ne me permettent pas cet « excès ». Par conséquent, on demande simplement qu'on soit raccordé au réseau du gaz de ville, ainsi cette contrainte sera jugulée définitivement » espère un autre locataire. Cependant, d'autres problèmes semblent se greffer à  celui-ci. En effet, selon toujours le premier interlocuteur, la Cité des 500 logements manque d'éclairage public. «Le manque d'éclairage accentue davantage notre situation. Pour rentrer chez soi la nuit j'utilise la torche de mon téléphone portable pour éviter de trébucher sur un éventuel obstacle et encore ce n'est pas tout avec la prolifération, ces derniers temps, des chiens errants dans notre quartier je redouble de vigilance pour « fuir » leur morsure » résume-t-il. Son ami abondant dans le même sens ajoute : « une fois, un vieil homme qui habite la cité était sorti de chez lui tôt le matin pour se rendre à  la mosquée. A peine dehors qu'une meute de chiens menaçants l'ont surpris. Il s'en est sorti miraculeusement. Devant ce danger, il a couru jusqu'à ce qu'il se fut abrité dans une douche publique ». Si cet homme vénérable s'en est sorti indemne ce n'est pas le cas d'un jeune pâtissier qui, en rejoignant son travail, a été, lui aussi, poursuivi par la meute. Résultat de la course : les deux mains amochées suite à  une chute, soutient un autre locataire. Pour autant, les bénéficiaires des 500 logements sociaux déplorent aussi, l'état de la chaussée des rues qui traverse leur cité. Entre les mottes et les nids de poule, pour ne pas dire cratères, les automobilistes préfèrent ne pas s'y aventurer. « Lorsque je ramène ici (la cité des 500 logements FADES) mon ami qui y habite je préfère le déposer un peu plus haut, car l'état de la chaussée laisse tellement à  désirer devant chez lui » confiera Amine un habitant de Hadjout. « Ce sont là quelques problèmes qu'on rencontre quotidiennement. Nous souhaitons ardemment que les autorités viennent à  bout de ces contraintes » souhaitent, à  l'unisson, nos interlocuteurs.Pour rappel et comme cela été déjà rapporté dans les colonnes d'Horizons, la majorité des bénéficiaires des 500 logements locatifs de la Cité Fades habitait auparavant dans un bidonville situé dans le périmètre urbain de la ville de Hadjout. Ils ont, en effet, été intégrés dans le programme local des opérations de relogement qui, à  terme, mettra fin à  la prolifération de ce fléau qui a largement reculé ces derniers temps à  travers la wilaya de Tipasa, et ce grâce notamment au programme de résorption de l'habitat précaire.


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