Trente ans après, les 50 familles, qui s'entassent dans 28 baraques à la Cité des «Italiens» à Oued Tlélat, attendent toujours le jour de délivrance où elles obtiendront le fameux document «désistement».La Cité est un ancien camp de base de 28 baraques, installé par l'entreprise italienne de réalisation de silos au profit de l'UCA, sur un terrain d'une superficie de 2 ha, dans les années 70/80. Une fois les silos réceptionnés, et l'entreprise ayant plié bagages, les 28 baraques ont été léguées, en 1983 exactement, à 28 travailleurs de l'UCA vu la crise de logements qui sévissait et touchait le personnel. Aujourd'hui, seuls 3 sont encore en activité. Le reste est en retraite dont 5 bénéficiaires et ne sont plus de ce monde. Leurs familles attendent avec impatience la régularisation de leur toit : «Nous attendons toujours le document de «désistement» de la part de l'entreprise UCA pour pouvoir faire des travaux d'aménagement dans nos baraques, de bénéficier du gaz, du bitumage de la part de la commune qui ne peut accéder dans un terrain appartenant à une entreprise publique», souligne un père de famille.Des conditions de vie inhumaines et difficiles pour l'ensemble des 50 familles qui y vivent. Inquiets du sort qui leur sera réservé, les habitants sont entre le marteau et l'enclume : «Nous sommes prêts à acheter nos baraques pour enfin se stabiliser», confient nos interlocuteurs complètement désorientés face un destin incertain et un âge avancé. Pour la énième fois, les familles lancent un SOS aux autorités locales et les responsables de l'UCA (les docks) d'Oran pour leur venir en aide.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Noureddine B
Source : www.elwatan.com