Cité des 48 logements : Les trabendistes narguent les résidents
Les locataires de la cité 48 Logements, dans la ville de Bouira, vivent le calvaire. C'est, en tout cas, ce dont certains d'entre eux nous ont fait part avant de confirmer leurs dires en nous rendant sur les lieux. Bien que la cité soit de récente construction, à peine une dizaine d'années, les immeubles qui la composent ne « paient pas de mine » alors qu'ils étaient conçus pour être des résidences abritant des directeurs de l'exécutif de la wilaya. À première vue, leurs façades sont sales. A la poussière abondante qui colle aux murs, s'ajoutent les ordures ménagères abandonnées par commerçants de fruits et légumes. Cet aspect esthétique lamentable n'est pas le seul point négatif. D'autres effets, tout aussi néfastes, concourent à faire de cette cité un endroit où le minimum de tranquillité n'existe pas. En effet, située dans un quartier très commerçant, la cité des 48 Logements se trouve ainsi « cernée » par toutes sortes de boutiques et magasins. Bien entendu, ces locaux commerciaux n'auraient pas posé problème si leurs propriétaires ne s'étaient pas accaparés les trottoirs.Ces revendeurs occupent une très grande partie de la chaussée, de part et d'autre. La chaussée étant réduite au minimum. Cette « ambiance » est quotidiennement vécue tant par les habitants de ce groupe de logements que par les utilisateurs de cette route. Un autre fait a attiré notre attention. Le rez-de-chaussée de cette cité, nouvellement doté des arcades, s'est transformé en un lieu de négoce pour l'aliment de bétail. Ce qui provoque un autre problème puisque des véhicules de transport de marchandises garent le long du trottoir et pendant des heures pour le chargement. Quel est le rôle des autorités ' « Certes, nous dira un des locataires, les véhicules de police y passent et les agents de l'ordre effectuent des saisis. Mais, dans la plupart des cas, les marchands à la sauvette s'éclipsent dès qu'ils voient au loin l'arrivée de la police. Ils se réinstallent une fois que les agents sont partis ». C'est, en quelque sorte, jouer au chat et à la souris.
Posté Le : 24/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : B. Mechoub
Source : www.elwatan.com