En 1997, alors que le terrorisme régnait, 13 familles habitant les hauteurs de la cité Chaib Mohamed avaient vu leurs habitations totalement détruites avec les crocs de gros engins dépêchés par l?APC pour, disait-on à l?époque, « couper les liens des terroristes avec les lieux ». Les citoyens, qui assistaient médusés à la scène, croyaient en dépit de la brutalité de l?action en une réparation ultérieure tant les maisons détruites étaient des propriétés, pour l?essentiel acquises avec acte. Depuis, c?est le parcours du combattant, entrecoupé de vaines promesses. A l?appui de cette action décidée dans le contexte que l?on sait, l?action pour discutable qu?elle fut ne s?est pas reposée sur des bases juridiques à même de préserver les intérêts des citoyens. Saisie sur le dossier, la justice s?est déclarée incompétente et les pouvoirs publics locaux, dont l?APC surtout, n?ont pas songé à faire preuve de célérité dans le traitement de ce dossier qui continue, plus de 11 années après, de se poser avec fracas.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. F.
Source : www.elwatan.com