Les habitants de la cité Bouamama, située près de l'aéroport de Aïn
El-Bey, se plaignent du fait que «leur quartier fait face à un problème de
transport qui date de plusieurs années maintenant». Des représentants du comité
de quartier des résidents, dont le nombre approche les 3.000 âmes, disent
qu'ils ont «frappé à toutes les portes, accomplissant des démarches auprès des
APC de Constantine et d'El-Khroub, de leurs daïras, et aussi saisi par
correspondance écrite la wilaya, malheureusement sans résultat palpable jusqu'à
aujourd'hui».
Et l'un de nos interlocuteurs
d'expliquer le problème dont il s'agit. «Située à proximité de la voie express
qui donne vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, et à quelques encablures de
l'aéroport, qui est desservi par au moins quatre lignes, notre quartier n'est
pas desservi, faute de bretelle d'accès». Et de préciser que ceux qui se
rendent chez eux descendent au bord de la voie express et traversent
dangereusement les doubles voies. «Si le déplacement de la cité vers la ville
ne pose pas a priori de problème, les bus passent chez nous complets dans la
plupart du temps, et tant pis pour les travailleurs et les étudiants et les
collégiens obligés de faire le voyage tous les jours ouvrables», ajoutent nos
interlocuteurs. Et de préciser, en plus, «à partir de 8 heures, il devient
vraiment difficile de trouver une place dans les bus, même pour ceux qui vont
les attendre plus loin, en faisant à pied pas moins de 500 mètres et plus au
niveau des autres cités». Cette situation, est-il encore indiqué, contraint les
habitants à se rabattre sur les taxis. Ce serait un moindre mal, si ce mode de
transport était assuré normalement, mais malheureusement les taxieurs refusent
de prendre par place et préfèrent la course individuelle au tarif excessif de
250 et 300 dinars la course. D'autres enfin ont opté pour le clandestin.
«Habitant pas très loin de l'aéroport Mohamed Boudiaf de Aïn El-Bey et
sur la route de Ali Mendjeli, nous voulons profiter des possibilités que ces
multiples dessertes offrent vers la ville de Constantine en aller et retour»,
disent-ils, en déplorant qu'aucune suite «n'a été donnée à nos nombreuses
doléances et réclamations».
Le responsable du transport
urbain de l'APC, questionné, indique que pour le moment, seul un arrêt est
prévu au bord de la voie express. La bifurcation demandée nécessite des études
qui se feront plus tard.
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Posté Le : 15/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com