Les protestations des habitants de certaines parties de la ville de Tissemsilt ne cessent de paraitre au grand jour prenant des proportions alarmantes qui indiquent à qui de droit le vrai marasme que vivent ces gens qui éprouvent quotidiennement des difficultés ayant une relation directe avec leur quotidien.Pour l'illustration, la cité de Beni Meida située à proximité du CW 14, à moins d'un kilomètre de Tissemsilt en est l'exemple concret d'une cité oubliée par les responsables au point de faire sortir les habitants à la rue en coupant la route aux usagers pour se faire entendre et réclamer leurs droits. En effet, les habitants et devant l'état d'oubli qu'ils ressentent, se sont regroupés avant-hier lundi sur le CW 14 qui mène du chef lieu de wilaya à Hamadia en passant par Beni Meida pour couper la route avec des barricades et des pneus brulés. Ils étaient une cinquantaine de personnes à se regrouper pour consolider cet acte, ils affirment que c'est la quatrième fois en une année mais les responsables font toujours la sourde oreille, ils interpellent une autre fois encore les autorités locales pour prendre en charge certains problèmes qui se font sentir avec acuité au niveau de leur grand quartier. Les habitants estiment que leur cité est complètement délaissée et que leur situation ne cesse de s'aggraver devant l'état navrant de tout ce qui a trait avec leur quotidien, ils déclarent que le problème de l'eau courante persiste toujours et dans les meilleurs cas c'est les ratios au compte goutte. Ils affirment qu'au niveau de leur quartier, il n'est plus question de parler d'éclairage public ou de ramassage d'ordures ou encore de sécurité, leurs vies ne cessent de s'aggraver devant l'état navrant de tout ce qui a trait avec leur quotidien, ils ajoutent que la présence d'une décharge sauvage créée par certains inconscients habitant de la cité a considérablement aggravé la situation, le ramassage ne se fait que rarement, la scène des immondices éparpillées ça et là défigure le décor de la cité, par endroits, ces déchets dégagent des fumées et odeurs nauséabondes. L'élimination des décharges sauvages qui se trouvent éparpillées à l'intérieur de ce quartier tarde à se faire. Quant à la sécurité, la présence de chiens errants, de délinquants et autres dealers dans cette grande cité poussent les habitants à ne jamais risquer et sortir de nuit, et pour finir, ces habitants s'interrogent à quand la programmation d'un projet de route. Ils précisent que les venelles de la cité sont toujours dépourvues de goudronnage et leur cité est toujours marginalisée du programme de développement local. En somme, les protestataires ne comptaient pas baisser les mains et avaient exigé que le wali prenne en charge leurs doléances, ils affirment qu'ils n'avaient plus confiance aux autres responsables et aux élus qui selon eux ont complètement failli à leurs missions, d'où la route qui est longtemps restée coupée à la circulation gênant considérablement les usagers et pour y remédier, ils affirment que le seul salut reste dans une bonne volonté de la part du premier responsable de l'exécutif pour intervenir afin de leur éviter cette situation qui ne cesse de s'aggraver.
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Posté Le : 22/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ould El Hadri
Source : www.reflexiondz.net