Algérie

Cité 350 logements de Maraval



Des problèmes à n'en plus finir Si le GNL 16 a profité à bon nombre d'habitants en matière de prise en charge des problèmes liés à la voirie, au ravalement des façades, à l'embellissement et à l'assainissement, entre autres, ce n'est sûrement pas le cas pour d'autres qui attendent depuis plusieurs années le bon vouloir des responsables locaux.

Las d'attendre une réaction de la part des responsables de la commune et du secteur urbain El-Othmania, les habitants de la cité des 350 logements (Maraval) ont décidé d'opter pour une pétition accompagnée d'une correspondance qui sera adressée directement au wali d'Oran.

 Dans cette cité qui regroupe plus de 3.000 familles, l'unique voie d'accès est un véritable parcours du combattant à la fois pour les automobilistes et pour les piétons. Cela donne une image parfaite de la situation de la voirie à l'intérieur de la cité.

 Pourtant, à moins d'une centaine de mètres, au niveau d'une cité mitoyenne, pratiquement toutes les routes ont subi un profond lifting, avec un revêtement total de toutes les ruelles.

 «Nous nous demandons pourquoi cette politique des deux poids deux mesures», s'interrogent plusieurs habitants. Pire encore, nos interlocuteurs affirment que les ralentisseurs installés il y a quelques années ont subi des dégradations, ce qui pose d'énormes problèmes pour les parents contraints d'accompagner quotidiennement leurs enfants à l‘école pour éviter d'éventuels accidents. «Ces ralentisseurs ont été posés sur insistance des habitants, car cet axe reliant La Glacière à Aïn El-Beida et connu pour être très dangereux, car c'est un point de passage de centaines de transporteurs clandestins et plus d'une vingtaine de transporteurs publics qui, dans leur majorité, ne respectent pas le code de la route», affirment des habitants de la cité. Ceux-ci signalent que les services de la division de la voirie (DVC) de la commune ont été à maintes reprises interpellés pour remédier au problème des ralentisseurs, mais rien n'a été fait.

 «Sachant l'importance qu'accorde le wali aux problèmes des administrés, nous avons décidé de nous adresser directement à lui.

 Et nous espérons qu'il intervienne et qu'il délègue un de ses assistants pour un constat de visu pour savoir quelles sont les critères qui ont été pris en considération pour le choix des cités à réhabiliter», ajoutent nos interlocuteurs.

 Outre l'épineux problème de la voirie, les habitants ont relevé de nombreuses imperfections, voire des anomalies dans la réalisation de certains immeubles. Malgré le fait que certains immeubles aient été réalisés au début des années 2000, des parties de certains balcons se sont effondrées et des fissures sont apparues. Des locataires du rez-de-chaussée qui ont vu leurs habitations inondées par les eaux usées ont découvert, lors des travaux, que la tuyauterie des colonnes montantes était quasiment inexistante et il leur a fallu débourser de leurs poches des sommes importantes pour réparer le réseau sur quatre ou cinq étages.

 A l'intérieur des logements, certains locataires nous ont affirmé que le plâtre et le ciment utilisés sur les murs était de mauvaise qualité. A l'intérieur de la cité, tous les espaces verts sont à l'abandon. Hormis les initiatives d'habitants qui ont réussi a planter quelques arbres, rien n'a été fait par les services concernés pour réhabiliter ces espaces. L'unique aire de jeu, réalisée à quelques mètres du dépôt des ordures ménagères, fréquentée par une dizaine de chiens errants, constitue un danger plus qu'un endroit de détente pour des centaines d'enfants qui n'ont pas d'autres endroits pour jouer.

 En attendant une intervention du premier responsable de la wilaya, les habitants réitèrent leurs appels aux responsables des services concernés, notamment pour remédier au problème des ralentisseurs et de la voirie, avant que ne survienne l'irréparable, car le risque d'accidents mortels est omniprésent.




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