Algérie

Cité 316 logements LSP de Akid Lotfi: Les locaux commerciaux de toutes les convoitises



Ce qui devait constituer une véritable lueur d'espoir pour les souscripteurs du projet des 316 logements LSP de Akid Lotfi, a finalement eu un effet pervers, totalement inattendu. Ce projet qui avait fait coulé beaucoup d'encre depuis son lancement en 2001, avec l'interruption des travaux, à la suite du décès du promoteur et l'incapacité de ses héritiers à prendre la relève, continue d'alimenter les controverses.

La décision, dernièrement, du tribunal administratif d'Oran d'annuler la décision de cession de l'assiette foncière du projet au profit du défunt promoteur, avait suscité beaucoup d'espoir. La démarche imposée par le souci des autorités locales de préserver l'intérêt des souscripteurs a abouti à la désignation d'un nouveau promoteur, public cette fois-ci, et à mettre fin à un imbroglio administratif qui dure depuis plus d'une décennie. Cette relance «administrative» du projet a, cependant, eu un effet totalement imprévisible. Plusieurs individus (personne ne sait s'ils sont souscripteurs ou pas), et après avoir eu vent de cet heureux dénouement, ont pris d'assaut le site du projet, notamment ses locaux commerciaux, pour y installer portails métalliques et serrures. Des agissements qui s'apparentent à «une guerre de partage de territoires» qui ne dit pas son nom, provoquant une forte agitation dans ladite cité. C'est ce qui a fait réagir les membres de l'Association «Résidence Horizon Bleu des 316 logements LSP» qui a déposé, ce vendredi, une plainte auprès de la 9ème sûreté urbaine.

Son président, M. Boulifa Mohamed, s'est dit outré par cette tournure des évènements, même si, a-t-il estimé, un tel scénario était tout à fait prévisible. «Nous n'avons pas arrêté de solliciter les autorités locales, notamment les services de la direction des Domaines et de la wilaya d'Oran, pour coordonner nos efforts et éviter tout dérapage. Malheureusement, nous n'avons reçu aucune réponse», a-t-il indiqué. En tant qu'association, a-t-il ajouté, «on se retrouve entre le marteau des souscripteurs qui ont perdu toute patience et l'enclume d'une administration qui ne répond même pas à nos sollicitations.» «On a appris récemment que c'est à l'OPGI d'Oran qu'aurait été confiée la mission de reprendre les travaux et livrer le projet. Mais c'est une information qui ne nous a pas été confirmée officiellement, » a précisé M. Boulifa. L'association qu'il préside, a-t-il dit, est censée agir comme interface de dialogue et de communication entre l'administration et les souscripteurs et prévenir toute tension inutile. Autrement elle serait complètement discréditée aux yeux de ses adhérents si on la confine au seul rôle de pompier, en temps de crise. Découragé, et refusant d'être réduit à ce rôle, le représentant des souscripteurs s'est dit prêt à démissionner de son poste de président de l'association.




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