Cité 104 logements Akid Lotfi

L'heure est désormais à la mobilisation à la cité des 104 logements à Akid Lotfi. Objet de cette levée de boucliers : un projet «controversé» pour la réalisation d'une clinique privée sur un site qui, à l'origine, serait, selon le plan d'occupation des sols (POS), considéré comme espace vert. Aussi, le projet en question, accordé à un opérateur privé dans le cadre du CALPIREF, est accusé par l'association du quartier de «piétiner» sur la voie donnant accès à la cité des 104 logements en la «rétrécissant» et en déformant son tracé droit d'origine comme l'atteste le plan qui est en possession de la direction de l'urbanisme. Après avoir observé, avant-hier, un sit-in de protestation pour dénoncer ces «abus», les habitants de la cité portés par l'association de quartier comptent saisir officiellement la justice en se constituant partie civile. C'est ce qu'a indiqué, hier, au Quotidien d'Oran, M. Klouche, représentant des habitants de la cité. Architecte de profession, M. Klouche affirme par ailleurs avoir saisi officiellement le wali d'Oran. Dans une lettre adressée au chef de l'exécutif, les habitants du quartier affirment avoir tenu en date du 06 mai dernier une réunion avec les responsables de la direction de l'urbanisme (DUC) au siège de cette dernière. «Après avoir déballé le dossier permis de construire de l'investisseur, il a été découvert sur un plan de masse des deux cliniques, la servitude d'une voie reliant le boulevard à une voie secondaire (solutions convenues au départ). Or, M. le directeur refuse de considérer ce document et se base sur un croquis établi par ses éléments (de façon unilatérale). Cette solution imposerait la destruction d'une cage d'escalier (…)», lit-on dans la lettre envoyée au wali d'Oran. Les rédacteurs de la lettre ne manquent pas à cet égard d'exprimer leur «étonnement» «devant un tel comportement et une telle solution». Et d'ajouter : «Nous revendiquons juste l'application des énoncés de ce plan. Sachant que dans ce plan, la voie a une configuration droite alors que la proposition de la DUC est sinueuse causant un étranglement (double virage sur une distance de 4 m).