Algérie

Cirta dort le jour pour vivre le soir



Comme à l’accoutumée, une grande partie des Constantinois a opté pour la formule “excursion d’une journée” pour profiter, une fois par semaine, de la fraîcheur des plages des villes côtières, notamment celles de Skikda, de Collo et d’Annaba. Si le nombre des familles qui ont choisi la formule libre pour leur escapade en mer n’est pas défini, il est cependant possible de calculer les départs organisés qui sont, eux, comptabilisés. Pas moins de 22 000 Constantinois ont bénéficié des excursions à travers les plages de la côte est du pays dans le cadre du plan bleu, selon une source auprès de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya. Cette dernière à subventionné la ligue du tourisme et plusieurs associations pour que les jeunes habitant dans les différentes localités de la wilayas puissent bénéficier des plaisirs de la mer à partir du mois de juin jusqu’à la fin de la saison estivale. “Les excursions ont été assurées et prises en charge durant les voyages programmés à bord des bus remplissant les conditions adéquates”, affirme notre interlocuteur. Notons que certains transporteurs privés ont exigé le paiement sur place pour assurer le transport des excursionnistes, ce qui a été refusé par les organisateurs liés à des procédures administratives précises. Mais ce problème n’a pas gâché la joie des milliers de personnes non véhiculées et démunies de moyens pour prendre l’autorail, séjourner dans les complexes touristiques, louer une maison ou une tente. Dans le même sillage, des jeunes habitant les quartiers populaires de la ville des Ponts ont organisé, en collaboration avec des transporteurs privés, des excursions vers les plages de Skikda, d’Annaba et d’El-Tarf, au profit des familles et des jeunes de ces quartiers, à l’instar d’El-Gammas et de Boumerzoug. À signaler un fait qui a chassé la monotonie des précédents étés constantinois. La ville qui se vide le jour avec le départ des excursionnistes s’anime le soir. Le mérite revient aux soirées musicales qu’a abritées le théâtre en plein air, à proximité de Zaoughi. À cela s’ajoute la réouverture de la place la Brèche où des centaines de personnes dégustent quotidiennement et en toute sécurité des glaces ou des boissons en plein centre-ville.


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