Durant la semaine du 26 octobre au 1er novembre, les agents de la Protection civile de la wilaya d'Alger ont eu du pain sur la planche.Dans leur bilan hebdomadaire, ces derniers sont intervenus 1784 fois. Ils ont évacué et porté secours à 927 personnes en danger dont 198 blessés et 553 malades.«Durant cette semaine, nous avons réussi à éteindre 198 incendies qui ont fait des dégâts matériels assez importants et 11 blessés, déclare Sofiane Bekhti, chargé de la communication à la direction de la Protection civile d'Alger. L'incendie le plus important est celui survenu à la cité universitaire de Beni Messous, où 6 étudiantes ont été intoxiquées par la fumée et deux chalets gravement incendiés. 419 autres interventions ont été aussi dénombrées, dans lesquelles nous avons pris en charge 122 personnes».Pour les accidents de la circulation, notre interlocuteur relève, durant cette même période, 240 interventions qui ont occasionné 161 blessés, et heureusement aucun décès. Même si nous n'avons pas encore établi notre bilan des dix derniers mois, nous pouvons dire tout même qu'il y a une baisse dans le nombre de morts sur nos routes.«Cela ne veut pas dire que l'hécatombe est terminée. Même durant les week-ends où la circulation routière est moins intense, elle dépasse toujours la normale. Pour la journée du 1er novembre seulement, nous avons comptabilisé 25 accidents de la circulation survenus un peu partout dans la capitale», ajoute-t-il.Selon ses propos, le bilan détaillé de cette journée fait ressortir 6 collisions de voitures, un renversement de véhicule et 13 dérapages. Les piétons non plus ne sont pas épargnés, car 5 personnes ont été heurtées. Même si on ne déplore aucun décès dans ces accidents, 26 blessés sont à comptabilser. Parmi ces derniers, un jeune de 26 ans, dont le véhicule s'est renversé a été transféré au CHU de Douéra. «On ne cessera jamais de le répéter. Le non-respect du code de la route, l' excès de vitesse et la distraction du conducteur sont les principales causes des accidents, surtout en milieu urbain. Viennent ensuite le mauvais état des routes et les problèmes d'ordre technique. La prudence est plus que jamais de mise», conclut-il.
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Posté Le : 04/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Asma Bersali
Source : www.elwatan.com