Algérie

Circulation : Rouler à Oran, un vrai casse-tête !



Il est de plus en plus difficile de circuler en voiture à Oran, surtout aux heures de pointe. Emprunter certaines voies de circulation devient ainsi des plus problématiques. Hier à midi, aux abord de l'esplanade de l'Indépendance, en plus du long bouchon qui s'est formé en allant vers les casernes, les automobilistes n'avaient pratiquement aucune possibilité de pouvoir laisser une place libre pour stationner. Les abords du quartier sont ainsi bouchés à longueur d'année, quand on sait le nombre impressionnant de visiteurs qui viennent chaque jour faire le pèlerinage des lieux. Le Boulevard de Mascara, lui aussi, connaît le même phénomène. Parcourir la distance du rond-point de Dar El-Hayat, jusqu'au niveau de la poste de St Antoine, peut prendre beaucoup de temps. Les abords de ce boulevard, l'un des plus animés de la ville, explique cette situation, sachant le nombre impressionnant de camions qui viennent s'approvisionner auprès des grossistes du coin. Ou pour livrer des marchandises à partir de la Place du 11 Décembre 1960 (ex-Place Roux) jusqu'à l'intersection de l'hôpital, même constat, et les exemples peuvent être interminables pour lister tous les points noirs d'Oran. Entre deux heures de l'après-midi et dix huit heures, le passage au niveau du Boulevard Front de mer est presque fluide, mais passé cet horaire, il devient plus difficile d'avancer tout au long de ce boulevard.

Brahim, un habitué des lieux et habitant Place d'Armes, nous dira que la circulation n'arrête pas jusqu'à deux heures du matin, voire au-delà. L'explication est que en pareil saison, le Boulevard Front de mer et même au-delà, jusqu'à l'hôtel Sheraton, devient le lieu le plus visité par les nombreuses familles oranaises, ainsi que par les visiteurs de passage. Autre explication, cette fois-ci fournie par un gérant d'agence immobilière, indique que vu la cherté des loyers exigés au niveau de la Corniche, de plus en plus de visiteurs louent au niveau de la ville des appartements pour passer la saison estivale. De ce fait, un afflux massif de véhicules vient s'ajouter au parc automobile déjà bien fourni. Avant-hier, même la Corniche supérieure a connu des pics d'embouteillage à certains horaires. Les ruelles du centre-ville ainsi que certains boulevards deviennent de plus en plus exigus, alors que les multiples voies rapides qui desservent Oran, l'alimentent dans un flux continuel de voitures. «Peut-être faudrait-il transformer le Boulevard Front de mer jusqu'au lycée Lotfi en voie interdite à la circulation et transformer les abords du Théâtre de verdure en un gigantesque parking ou carrément repenser à renforcer les sens interdits d'un côté sur les boulevards de grande circulation. En tous les cas, Oran qu'on envie pour la facilité de sa circulation risque, au point où vont les choses, de devenir comme Alger, c'est-à-dire, prendre son véhicule à 6 heures du matin pour pouvoir être à l'heure à son lieu de travail.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)