Circulation : Les «points noirs»… moins noirs

Depuis le début du mois de ramadhan, les automobilistes auront certainement remarqué une amélioration relative en matière de trafic routier, au cours de la journée, dans la ville d'Oran. Les usagers des moyens de transport également peuvent être soulagés. Circuler à Oran, en ce début du mois sacré, semble moins contraignant, du moins dans certains points réputés pour les embouteillages qui les caractérisaient. Cette fluidité relative de la circulation semble presque inhabituelle en pareille saison à Oran, où quelques jours seulement avant le ramadhan, les embouteillages étaient interminables. A première vue, le départ des vacanciers pour raison de ramadhan a participé à cette amélioration observée dans certains tronçons. Mais ce n'est pas la seule explication. Comme tous les ramadhans, la ville tourne généralement au ralenti, durant la journée. En plus, le mois de carême intervenant en plein été, beaucoup sont dissuadés de mettre le nez dehors.
La saison estivale étant généralement marquée par un afflux considérable d'estivants, notamment d'émigrés, semble ainsi «suspendue», le temps du mois de carême avec pour conséquences moins de bouchons.
Les dernières années, la circulation à Oran est devenue un véritable casse-tête pour les usagers et les autorités locales, à longueur d'année. Les travaux du tramway ayant accentué le problème de la circulation. Même si certaines trémies réalisées aux ronds-points de cité Djamel, Lotfi entre autres, ont plus au moins, atténué le phénomène dans un premier temps, Oran peine à gérer son trafic automobile. Avec la nouvelle étude du plan de circulation et des transports, confiée à un bureau d'étude national, de nouvelles modifications sont prévues dans le but de répondre aux besoins exprimés par les usagers.