Algérie

Circulation difficile et écoles fermées Importantes chutes de meige à Constantine


Circulation difficile et écoles fermées Importantes chutes de meige à Constantine
A Constantine, les chutes de neige sont devenues depuis plusieurs années synonymes de désagréments dans une ville qui hiberne.
Cela s'est confirmé, hier, au centre-ville et dans les banlieues, où la circulation automobile était difficile, au moment où les autorités parlent de la mobilisation de tous les moyens pour faire face à cette situation. A Aïn El Bey comme à la nouvelle ville Ali Mendjeli, de nombreux automobilistes qui avaient pris la route vers Constantine ont rebroussé chemin. «Plusieurs conducteurs qui s'y sont aventurés ont dérapé avec leur voiture, la route était quasiment impraticabl. Oon a décidé ainsi de faire demi-tour en attendant que les choses se normalisent», affirme un cadre dans une entreprise publique.
Les mauvais souvenirs vécus lors des chutes de neige, qui avaient duré une dizaine de jours au mois de février 2012, demeurent encore vivaces dans les mémoires des Constantinois. Dans les quartiers de la périphérie, la situation n'était pas meilleure, notamment sur les hauteurs de la ville. A Djebel Ouahch, à près de 1000 m d'altitude, certains quartiers ont été pratiquement isolées, comme Tafrent et Kef Lakehal. Dans la matinée, un seul bulldozer était opérationnel pour dégager la chaussée sur le boulevard principal entre la cité Ziadia et le parc d'attractions, mais il s'avérait insuffisant.
«Pour ceux qui n'avaient pas de déplacements urgents, vaut mieux rester chez soi», témoigne un habitant de Oued El Had. De nombreux habitants de El Gammas, Sidi Mabrouk, El Mansourah et Sakiet Sidi Youcef ont éprouvé des difficultés à rejoindre leur lieu de travail, alors que la cité Daksi, lieu du chantier de la trémie, est devenue un immense bourbier. Pour ceux qui voulaient rejoindre la ville par l'ouest, l'accès par la route d'El Menia était des plus risqués, selon les propos de certains habitants de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et Zighoud Youcef.
Pas de pain, pas de lait
Il fallait faire le tour de plusieurs boulangeries pour trouver du pain. Hier, plusieurs n'ont pas livré la moindre baguette. «Mes deux ouvriers, habitant la nouvelle ville Ali Mendjeli, étaient bloqués ce matin sur la route, c'est pour cela que nous n'avons pas travaillé aujourd'hui», regrette un boulanger, qui affirme que cette situation tend à se banaliser. Même chanson du côté des distributeurs de lait, dont la plupart se sont contentés de livrer leur marchandise au centre-ville.
«Nous ne pouvons nous déplacer vers les hauteurs car la route est risquée», affirme l'un d'eux. Le constat est le même chez les transporteurs, dont la majorité n'ont pas rejoint les stations de bus, laissant des usagers sur le carreau. Les mauvaises conditions météorologiques ont poussé aussi la plupart des établissements scolaires à fermer leurs portes. Une aubaine pour les écoliers, collégiens et lycéens, qui s'en sont donné à c'ur joie en s'offrant des moments de joie sur le manteau blanc qui, il faut l'avouer, en dépit de tous les désagréments, a donné à la ville une image que les amoureux des photos souvenir n'ont pas ratée.
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