Circulation des bus sur le boulevard Front de mer

«La déviation des tracés est autorisée» Un embouteillage inhabituel est enregistré quotidiennement depuis quelque temps dès les premières heures de la matinée sur le boulevard Front de mer… Ce bouchon s’explique par la circulation sur ce boulevard de certains bus opérant sur les lignes reliant le centre ville aux autres agglomérations de la wilaya alors que, jusque-là, «le tracé du Front de mer, plus précisément du rond-point du pont Zabana à la place 1er-Novembre, était interdit aux bus», soulignent les riverains et des automobilistes empruntant souvent cet itinéraire. «Nous assistons à un phénomène nouveau et fort désagréable», dit R.Ch., un automobiliste qui prend quotidiennement cette route pour rejoindre son travail. «Certains transporteurs ne respectent pas leurs itinéraire, déviant le tracé réglementaire qui commence du lycée Lotfi et aboutit à la place du 1er-Novembre en passant par l’avenue Loubet et la rue de la Vielle mosquée. Et cette déviation n’est pas sans provoquer des bouchons sur le boulevard Front de mer, ce qui est source de retards pour nous autres», explique-t-il. H.B., chauffeur de taxi, dira, lui: «Avec l’intrusion de ces bus sur ce boulevard, je crains de ne plus pouvoir travailler comme avant. En effet, les clients désirant gagner du temps en prenant un taxi vont finir par ne plus accepter d’en prendre pour finalement arriver en retard à l’endroit voulu.» «Habituellement, raconte-t-il, pour fuir l’embouteillage qui, souvent, coïncide avec les heures de pointe, certains automobilistes empruntaient la route du port qui relie le centre ville à Oran Est. Mais depuis quelques jours, même celle-là est de plus en plus engorgée, très utilisée qu’elle est par les automobilistes qui veulent échapper aux bouchons provoquée par les transporteurs de bus sur le boulevard Front de mer. Contacté à ce propos, le directeur du transport de la wilaya, Rezzoug Mokhtar, dira que «la déviation du tracé initial des dessertes reliant le centre-ville à Oran Est est autorisée par nos services, et ce, depuis la fermeture de la rue de la veille mosquée, mais pendant des heures précises. C’est une mesure décidée après la réouverture du consulat général de France». A la question de savoir si la tutelle envisage une solution à cette situation étouffante que les citoyens et les automobilistes de façon particulière imputent donc injustement aux transporteurs, le directeur du transport de la wilaya dira: «La solution sera apportée dans le nouveau plan de transport dont l’élaboration enregistre un bon avancement. Ce dernier sera en mesure de restructurer la configuration actuelle de manière à prioriser le service de transport urbain et soulager la circulation dans la ville.» Amel S.