Algérie

Cinquième grève cyclique des corps communs de la santé relevant de l'UGTA Secteur de la santé


Cinquième grève cyclique des corps communs de la santé relevant de l'UGTA Secteur de la santé
Pour leur cinquième semaine de grève cyclique, les corps communs de la santé, affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ont repris hier leur mouvement de protestation à l'échelle nationale. Agents de sécurité, administrateurs, ambulanciers et des milliers d'autres travailleurs prévoient de maintenir leur action de protestation jusqu'à la prise en charge de leurs doléances socioprofessionnelles, notamment augmentation de salaire, élargissement de la prime de contagion, régularisation des contractuels et des vacataires. Les grévistes de la capitale observeront, aujourd'hui, une marche dans l'enceinte du CHU Lamine-Debaghine (ex-Maillot) de Bab El Oued, pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions de travail.
Ahmed Terrak, secrétaire général de la section syndicale des corps commun du CHU Mustapha Pacha, a estimé que cette situation est devenue «pénible» pour les travailleurs, soulignant «qu'après l'échec de notre rencontre avec des responsables du ministère et quoi qu'il arrive, nous allons hausser le ton !»
De son côté, le Syndicat algérien des paramédicaux maintient sa grève illimitée déclenchée depuis quatorze jours. Quant aux représentants des sections syndicales des 48 wilayas, ils tiendront jeudi prochain une grande marche à l'intérieur du CHU Mustapha Pacha (Alger).
Abdelaziz Ziari, le ministre de la Santé, avait affirmé, lors d'une rencontre nationale des directeurs de la santé de wilayas, qu'«il était hors de question de réviser le statut particulier et le régime indemnitaire».
En Outre, «le gouvernement ne reviendra jamais sur sa décision de rouvrir les dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire qui ont été tranchés par la direction de la Fonction publique». Il a considéré que «la mise en 'uvre du statut particulier et du régime indemnitaire ne remonte pas loin dans le temps et a été précédée par une large consultation avec l'ensemble des partenaires sociaux».
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