Initiative - Le 5 juillet 2012, l'Algérie commémorera en grande pompe le cinquantième anniversaire de l'indépendance.
A cette occasion, le ministère de la Culture a lancé un appel pour des projets cinématographiques, audiovisuels et théâtraux. Les projets cinématographiques et audiovisuels concernent des long métrages fictions et documentaires d'une durée comprise entre 52 et 70 mn.
Malik Bouazi, qui a suivi à Montréal une formation dans l'audiovisuel en tant que technicien, sanctionné par un diplôme et, donc par une certaine expérience (il a travaillé comme assistant réalisateur dans des productions américaines, preneur de sons ou encore décorateur), confie qu'il est intéressé par cet appel.
«J'ai un projet de film documentaire sur le début de la colonisation», dira-t-il, et d'expliquer : «Je voulais commencer mon reportage par une fiction, une famille algéroise qui prépare la circoncision de son fils, puis le chamboulement. Un retournement de situation. Je voulais, à travers leur regard, raconter les premiers jours de la colonisation : le débarquement, la prise d'Alger et ce qui a suivi.» Toutefois, en l'absence d'archives sur le début de la prise d'Alger Malik Bouazi renonce à ce projet. «Je n'arrive pas en effet à le concrétiser et ce, à défaut d'archives retraçant cette période», regrette-t-il, et de souligner : «Je suis allé aux archives, mais malheureusement les quelques livres que j'ai trouvés sur cette époque parlent plus des Français, ça raconte la conquête par le biais de soldats français. Je n'ai donc pas trouvé de récits du côté algérien.» Ainsi, Malik Bouazi, qui a envie de raconter l'histoire d'une famille algéroise ayant vécu la prise d'Alger, donc le début de la colonisation, déplore l'absence de documents pouvant l'aider dans ses recherches pour les besoins de son documentaire. «Là, je suis obligé, je crois, d'inventer en faisant appel à mon imagination.» Il se trouve que Malik Bouazi ne pourra pas aller au terme de son projet, non seulement à cause de l'indisponibilité de documents, mais également parce que les projets concernant la ville d'Alger sont saturés. «Sur Alger, ce n'est plus possible, c'est saturé, donc je vais essayer du côté de Naâma. Je vais raconter l'arrivée des Français dans la région de Naâma, comment la population de la ville a préparé la défense, je vais raconter la bataille, décrire l'état d'esprit des gens'».Malik Bouazi est donc contraint de changer les orientations de son projet.
L'appel à la création d''uvres théâtrales destinées aux théâtres, associations culturelles et coopératives de production théâtrale, concerne les projets de production de pièces théâtrales (plus de 60 minutes), monologues (plus de 50 minutes) et opérettes/comédies musicales (plus de 60 minutes). Les textes des pièces doivent être notamment consacrés à la résistance populaire, à la Guerre de libération nationale et à l'impact de l'indépendance sur le développement du pays. Les porteurs de projets intéressés sont invités à déposer, avant le 30 novembre 2011 (date limite de réception des projets), leur dossier de participation à l'adresse suivante : ministère de la Culture, Direction du développement et de la promotion des arts, Plateau des Annassers, Kouba. Alger. Il est à préciser que le dossier de participation doit être obligatoirement présenté par une coopérative de théâtre ou une association culturelle de droit algérien.
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Posté Le : 12/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yacine Idjer
Source : www.infosoir.com