Cinquantenaire de l'indépendance

Un programme de festivités à la hauteur de l'événement sera concrétisé à Oran dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance. Les festivités débuteront le 30 juin prochain au théâtre de verdure Chekroun- Hasni avec un ballet folklorique. Le clou de l'événement sera le 4 juillet prochain avec un festival des arts de la rue, auquel prendront part dix troupes étrangères de France, d'Italie, du Maroc, de Roumanie, de Tunisie... ainsi que des troupes locales de gnawa, aïssaoua, zorna et Beni Ameur.
Le programme, qui s'étalera du 30 juin au 8 juillet, prévoit également une parade qui sillonnera le boulevard du 19-Mars et le boulevard de l'ALN (ex-Front de mer) avant d'arriver au théâtre de verdure Chekroun-Hasni. Des soirées seront animées du 30 juin au 3 juillet dans cette enceinte par Cheb Mami, Kadhem Essaher, Nadjwa Karam et Cheb Bilal.
La journée du 5 juillet sera marquée au théâtre de verdure par un récital musical regroupant une cinquantaine de choristes et une pléiade d'artistes du Maghreb arabe, sous la direction du violoniste Kouider Berkane. Cheb Khaled sera présent à cette soirée pour donner de la voix aux côtés des Gipsy Kings, ainsi que l'humoriste algérien Abdelkader Secteur, pour agrémenter l'animation. Les soirées maghrébines se poursuivront le vendredi 6 juillet au théâtre Chekroun- Hasni avec notamment les chanteurs Mohamed Djebali (Tunisie), Daoudia (Maroc), le groupe Abranis et le chanteur El Menaï (Algérie). Le théâtre de verdure abritera les 7 et 8 juillet prochain des soirées musicales avec les groupes Sanhadja, Regada, Ilyes Taha et Cheikhate Achraf Casaoui et Kayene (Maroc), aux côtés de Lotfi Double Canon (Algérie) et DJ Vendetta (France). Au centre culturel Emir-Abdelkader, le programme prévoit du 3 au 7 juillet une grande exposition de photos sur la glorieuse révolution de Libération nationale, des journées de poésie melhoun et bédoui. En outre, des journées nationales du film révolutionnaire algérien sont programmées à la salle de cinéma Es-saada (ex-Colisée), ainsi que des représentations théâtrales au conservatoire Ahmed-Wahby.