Algérie

Cinq projets d'accords signés



Tête-à-tête Mariano Rajoy Brey et Ouyahia
La secrétaire d'Etat au Commerce de l'Espagne, Maria Luisa Poncela, avait émis des réserves quant aux restrictions appliquées par les autorités algériennes par rapport aux importations.
La 7e session de la réunion bilatérale algéro-espagnole s'est clôturée hier avec la signature de cinq projets d'accords dans plusieurs domaines à caractère économique, commercial et industriel. Les créneaux qui viennent d'être enclenchés dans le cadre de cet accord, sont l'industrie, des assurances agricoles, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que la protection civile. Autant de projets qui requièrent une importance stratégique pour le pays.
Ces accords ont été signés juste après la rencontre qui a trait à la 76e session bilatérale algéro-espagnole qui a débuté dans la matinée d'hier entre la délégation algérienne représentée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et la délégation espagnole dirigée par le président du gouvernement, Mariano Rajoy Brey. La réunion s'est soldée par l'approfondissement des échanges bilatéraux dans les secteurs qui connaissent déjà une évolution positive entre les deux pays.
Dans ce sens, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a jugé lors de la conférence de presse dédiée pour la circonstance que «notre satisfaction découle de la qualité remarquable des relations qui existent entre nos deux pays, des relations historiques sans contentieux, qui s'appuient sur le Traité d'amitié de bon voisinage et de coopération, conclu en 2002 par Son Excellente le président de la République Abdelaziz Bouteflika et Sa Majesté le roi d'Espagne», a-t-il précisé. Dans le même sillage et dans l'ambiance de la 7e session bilatérale, les deux pays ont inauguré le Forum des affaires algéro-espagnol où le ministre de l'Industrie et des Mines et la secrétaire d'Etat au Commerce, Maria Luisa Poncela qui avaient abordé le niveau des échanges économiques, industriels et commerciaux entre les deux pays et les perspectives de les élargir dans un avenir proche. Le Forum était l'espace par excellence des hommes d'affaires et des capitaines d'industrie des deux pays représentant des organismes et des établissements multiples dans le domaine financier économique et surtout dans le domaine de l'agroalimentaire, aéronautique, banques, métallurgie, machinerie industrielle, matériaux de construction, transport. D'ailleurs, dans ce sens, les panélistes de tous les secteurs confondus ont débattu de leurs domaines et projets avec des interventions retraçant le niveau et la densité d'échange et de la coopération et aussi le souhait de voir ces secteurs prendre une dimension plus large quant à leur développement à la lumière des évolutions que connaissent ces derniers dans l'économie mondiale.
L'administration douanière qui était présente dans le Forum des affaires algéro-espagnol, a révélé dans son rapport préparé par son organisme «Cnis» que «l'Espagne arrive (dans la zone euro) deuxième après l'Italie, qui absorbe plus de 16,55% des ventes algériennes à l'étranger, l'Espagne en capte 12,33% et la France 11,05%. Comme fournisseur, elle est 3e avec 7,69% du total des importations de l'Algérie, talonnant la France qui occupe le premier rang des pays de l'UE avec 10,15%, et l'Italie avec 9,93%», a-t-elle affirmé. La secrétaire d'Etat au Commerce de l'Espagne, avait émis des réserves quant aux restrictions appliquées par les autorités algériennes par rapport aux importations. Elle a déclaré dans ce sens que «certes, l'Algérie traverse une situation économique difficile après la chute des prix du pétrole, mais cela ne devrait pas pousser les responsables algériens à restreindre le champ de l'importation des produits, ce n'est pas cette décision qui va résoudre les difficultés économiques de l'Algérie», et d'ajouter que «nous avons perdu 11% en termes d'exportations vers l'Algérie depuis que les mesures de restrictions concernant les importations sont entrées en vigueur», a-elle précisé.
C'est le renouvellement des contrats gaziers de Gas natural Fenosa qui animent plus les deux parties algéro-espagnoles dans la mesure où ce contrat expirera bientôt. la réunion de la 7e session de la coopération bilatérale algéro-espagnole se donne un objectif de revoir la nature de contrat et le format actuel qui est un contrat de long terme. La partie algérienne et lors des échanges dans le cadre de la réunion de la 7e session a abordé ce volet avec les Espagnols.
L'Algérie et l'Espagne sont liées par un traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, c'est un traité qui a été signé entre les deux pays en 2002. Depuis, les relations bilatérales ont pris un caractère stratégique reflétant la valeur d'échange en termes économiques et sur le plan des investissements qui avoisine à plus de 7 milliards d'euros.


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