Algérie

Cinq plaintes pour injures et coups et blessures volontaires déposées



Le surveillant général de l'établissement de l'enseignement moyen Koubane-Slimane de la commune Boukhanifis (15 km au sud-ouest du chef-lieu) a été victime, dans la journée de mercredi dernier, de coups volontaires portés par un parent d'élève dont le fils a été sanctionné pour avoir utilisé son téléphone portable en pleine classe, durant le cours de langue française.Le directeur du CEM, contacté hier par téléphone, a qualifié la situation de dramatique car, d'après lui, l'enseignante de langue française avait interdit à l'élève d'utiliser son téléphone portable en classe. Une dispute éclata alors entre le professeur et l'élève.
Cette dernière a établi un rapport pour traduire l'élève devant le conseil de discipline. Elle lui retira, comme le veut la réglementation, l'appareil. Furieux, il a quitté la salle pour revenir plus tard accompagné de son père et son frère âgé d'une vingtaine d'années. Sans aucun respect pour l'établissement, ils ont fait irruption dans le bureau du surveillant général pour s'en prendre à lui. D'après notre source, ce dernier a reçu en plein visage des coups de poing, l'atteignant à l'?il et à la mâchoire. Ils s'en prennent également au mobilier et aux documents qui étaient dans le bureau.
Pour sa part, le directeur de l'établissement a indiqué que l'état de santé du surveillant général n'est pas inquiétant, mais qu'il est très affecté par les insultes et le mauvais comportement du père de l?élève. Il a bénéficié d'un certificat d'arrêt de travail de deux jours. Cinq plaintes pour injures et coups et blessures volontaires ont été déposées auprès des services de la gendarmerie par le surveillant général, le professeur de langue française et celui de langue anglaise,
ui aussi insulté, ainsi que le gardien du CEM qui avait essayé d'interdire l'accès au père furieux, ainsi que par l'administration de l'établissement. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice. Cette dernière est appelée à trancher dans cette affaire jugée scandaleuse par l'ensemble des enseignants qui avaient, juste après l'incident, observé un arrêt de cours de trois heures pour dénoncer ce genre de comportement portant atteinte aux éducateurs sur le lieu de leur travail.


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