L'affaire, la deuxième du genre en ce mois d'avril, a éclaté à la suite de complications dont a été victime une jeune fille de 25 ans suite à un avortement effectué grâce à l'implication d'une femme âgée de 43 ans.La jeune fille prise par des crises avait été admise en urgence à la maternité Fatima Zahra Aourai au niveau du chef-lieu de wilaya. Quatre autres personnes dont une jeune fille et trois jeunes hommes dont le principal accusé est le conducteur du véhicule, ont été mises en cause et inculpées.La précédente affaire a eu lieu au niveau de la commune de Sougueur et a pris les mêmes contours de ces scandales qu'accentue l'inconscience de certaines personnes mues par des considérations pécuniaires avec les conséquences que cela peut entraîner sur la santé de jeunes filles en détresse.Suite à l'exploitation d'une information parvenue depuis la maternité Fatma Zahra Aourai de Tiaret, la police judiciaire a démantelé un réseau lié à l'avortement illégal. A la tête de ce réseau qui a pris quartier dans la ville de Sougueur, se trouve une infirmière employée dans un cabinet privé. Cette dernière venait de provoquer un avortement à une femme, A.K, âgée de 35 ans. Celle-ci a été évacuée après complications à la maternité de Tiaret.Questionnée par les enquêteurs, celle qui a pris l'habitude de commettre des actes illégaux a fini par «avouer avoir fait avorter deux autres jeunes filles, M.A et K.M, moyennant des sommes oscillant entre 10.000 à 20.000 dinars». Présentées devant le magistrat instructeur, K.D, 37 ans et A.K ont été mises sous mandat de dépôt alors que M.A et K.M ont été citées à comparaitre.
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Posté Le : 29/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A F
Source : www.elwatan.com