Cinq familles se retrouvent à la rue après l'effondrement partiel de leur immeuble

Mostaganem continue de perdre une à une ses anciennes bâtisses à un rythme inquiétant et le danger plane sur les personnes habitant de vieilles bâtisses, dans les vieux quartiers de la ville.
Il ne se passe pas un jour sans qu'on n'entende parler d'un effondrement total ou partiel d'une bâtisse. Les occupants de l'immeuble sis au centre ville, juste à côté du siège de la daïra de Mostaganem, lancent un appel aux autorités locales, vu l'état dans lequel se trouve leur habitation. Occupé par cinq familles, l'immeuble en question date de l'ère coloniale et présente d'importantes fissures. Les murs sont lézardés et menacent de s'effondrer à n'importe quel moment. «Notre immeuble a fait l'objet de plusieurs effondrements partiels, avant-hier seulement», dira un habitant. La majorité des anciens quartiers datant de l'ère coloniale, de la ville de Mimosa, est menacée par le risque des effondrements. Et nombreuses sont les familles qui vivent en danger permanent. L'homme en question occupe cette pièce depuis plus de 50 ans. Mais suite aux dernières précipitations, il a été contraint d'évacuer les lieux et de se loger dans une tente qu'il a dressée à proximité de l'immeuble et se trouve livré aux intempéries et à l'insécurité.