Algérie

cinq distinctions pour l'Algérie Clôture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision à Ouagadougou



cinq distinctions pour l'Algérie Clôture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision à Ouagadougou
Comme en 2011, le cinéma algérien a raflé plusieurs distinctions à la clôture, samedi soir, du 23e Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) au stade du 4 Août de Ouagadougou, en présence du président burkinabé Blaise Compoaré.
Ouagadougou
De notre envoyé spécial
Yema, de Djamila Sahraoui a décroché l'Etalon d'argent ; la même fiction a obtenu le prix de la meilleure image et la mention spéciale du jury. Un jury présidé par la Martiniquaise Euzhan Palcy. Les prix de la meilleure musique et du meilleur décor ont été attribués à Zabana ! de Saïd Ouled Khelifa, qui revient sur les derniers moments de Ahmed Zabana, premier exécuté de la guerre de Libération nationale. Le public qui a assisté à la projection de ce film à Ouagadougou a été quelque peu choqué d'y apprendre que Félix Houphouët-Boigny, ancien président de Côte d'Ivoire, était favorable à l'exécution des nationalistes algériens dans les années 1950.
Le Repenti de Merzak Allouache, loué sous d'autres cieux, est passé complètement inaperçu au Fespaco. Ce film a été projeté dans une salle presque vide, la salle Neerwaya. Amine Hatou, dans la section courts métrages, n'a pas eu beaucoup de chance. Idem pour Hamid Benamra dans la catégorie documentaires. Au 23e Fespaco, le cinéma maghrébin a confirmé, encore une fois, sa domination relative du 7e art africain. La Tunisie, à travers Nadia El Fani (Même pas mal) pour les documentaires et Anis Lesouad (Les souliers de l'Aïd), pour les courts métrages, a décroché deux distinctions.
Le Maroc a, de son côté, obtenu le prix du meilleur scénario avec le long métrage de Nabil Ayouch, Les chevaux de Dieu (Ya khayl Allah). Alain Gomis a, lui, offert le premier étalon d'or au Sénégal avec son philosophique film Tey (Aujourd'hui), une réflexion contemporaine sur la mort/la vie. Moussa Touré, avec La Pirogue, a donné au Sénégal un autre prix, l'étalon de bronze. «Ce prix, je le dédie à la jeunesse africaine. Une jeunesse qui a besoin d'espoir pour ne pas partir», nous a confié Moussa Touré. Sa fiction, qui a décroché également le prix de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), évoque le phénomène de la migration clandestine. La Burkinabé Mariam Ouedraogo a été consacrée meilleure comédienne pour son rôle de Moi, Zaphira, un long métrage de Apolline Traoré.


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