Algérie

Cinq cas quotidiens au service de la médecine légale



Les sévices corporels dont sont victimes les enfants sont mis en exergue par les médecins spécialistes qui tirent la sonnette d'alarme sur une situation qualifiée de désastreuse. Selon une source proche des services de la médecine légale du CHU d'Oran, une moyenne de cinq enfants maltraités est quotidiennement auscultée suite à  des maltraitances physiques. Les petits, qui sont continuellement battus par leurs parents, leurs proches ou le voisinage, sont souvent sous l'emprise de la loi du silence. Nous apprenons, dans ce contexte, que la plupart des enfants brutalisés sont remarqués par leurs éducateurs qui les accompagnent à  l'hôpital. Note source affirme que les enseignants et les éducateurs s'acquittent de cette tâche par acquis de conscience mais surtout pour dénoncer ces actes inqualifiables subis par les enfants. «Les enfants battus préfèrent garder le silence par crainte de représailles lorsque les signes de maltraitance ne sont pas visibles», affirme un médecin légiste. Des traces de brûlures sur le corps Des certificats d'incapacité de travail sont alors délivrés au profit des intéressés qui sont pris en charge par les services de la police et les instances juridiques compétentes.Les petites victimes des violences vivent renfermées sur elles-mêmes, préférant la solitude aux jeux et autres loisirs ludiques avec leurs camarades de classe, indique un médecin psychologue. Le cas d'un petit enfant âgé de six ans examiné par les médecins du service de médecine légale est révoltant. Sa belle-mère le torturait en lui infligeant des blessures volontaires à  l'aide d'un objet contondant. Des traces de brûlures sur le corps chétif de l'enfant renseignent sur la sauvagerie avec laquelle sa belle-mère le châtiait. La perspicacité du directeur de l'établissement a permis de mettre un terme aux comportements inhumains et indignes de la belle-mère du petit enfant martyrisé.     
  


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