Au moins dix-huit personnes ont été tuées lundi dans cinq attentats à la voiture piégée perpétrés dans différents quartiers de Bagdad faisant également 40 blessés, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.Deux des cinq voitures piégées ont explosé dans le quartier sunnite de Doura, sud de la capitale, où au moins six personnes ont péri.D'autres attentats se sont produits dans les quartiers majoritairement chiites de Bagdad al-Jadida, où quatre personnes ont trouvé la mort, à Hurriyah et à al-Bayaa, selon ces sources.Ces attentats n'ont pas été revendiqués dans l'immédiat, mais des insurgés sunnites, liés notamment à Al-Qaïda, mènent régulièrement des attaques coordonnées dans Bagdad et ses environs.Plus de 650 personnes sont mortes depuis le début du mois de janvier en Irak dans des attaques.Ces dernières violences interviennent au moment où les forces gouvernementales sont engagées dans des combats dans l'ouest du pays pour tenter de reprendre à des insurgés armés, dont certains font partie de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda), la ville de Fallouja et des quartiers de celle de Ramadi, à 60 et 100 km à l'ouest de Bagdad.Dans la journée, un journaliste a été tué et un autre blessé dans une attaque perpétrée contre une patrouille de police près de Ramadi, chef-lieu de la province d'Anbar (ouest) partiellement tenu par des insurgés.L'attentat à la bombe a eu lieu dans la localité de Khaldiyah, située à l'est de Ramadi, au moment où les policiers se rendaient avec des journalistes à un commissariat où devait se tenir une cérémonie symbolique pour marquer sa réouverture, selon des sources médicale et de sécuritéFiras Mohammed Attiyah, reporter pigiste de 28 ans travaillant pour la chaîne Falloujah TV, a été tué et Mouayad Ibrahim, journaliste pigiste d'Al-Anbar TV, a été blessé dans l'explosion, selon le capitaine de police Sinane Moussaab et Dr Ahmed al-Ani.Des "forces étrangères" au paysDeux policiers sont également morts dans l'attaque et deux autres ont été blessés.Des diplomates, dont le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ont appelé les autorités irakiennes à mener une politique de réconciliation nationale pour mettre fin aux violences, mais le Premier ministre Nouri al-Maliki a affirmé que ceux-ci n'étaient pas la conséquence de problèmes internes mais de forces étrangères au pays.Dimanche, Nouri al-Maliki, un chiite, a accusé des pays arabes "diaboliques et traîtres" de jouer un rôle dans les violences qui endeuillent quotidiennement son pays.Il a affirmé que des kamikazes venaient en Irak depuis le Maroc, la Libye, et le Yémen, mais sans préciser quels étaient les pays qui soutiennent, selon lui, les extrémistes."L'Irak est une cible pour certains pays qui soutiennent le terrorisme, et soutiennent la malfaisance", a déclaré M. Maliki dans un discours à Nassiriya, une ville du sud du pays."Le monde s'est rangé de notre côté," a-t-il ajouté. "Le Conseil de sécurité, l'Union européenne, et la plupart des pays arabes, à l'exception de quelques pays diaboliques et traîtres".
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Posté Le : 20/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com