Force est d'admettre que 5 ans après, le printemps arabe, si prometteur à son début, n'aura pas fait fleurir les fleurs promises. A la place, ce sont le chaos, la mort et la désolation dans la majorité des pays concernés. A telle enseigne que beaucoup préfèrent parler d'«hiver», plutôt que de «printemps».Le 14 janvier 2011, la famille Ben Ali fuyait la Tunisie, ouvrant la porte à une vague d'aspirations démocratiques dans tout le monde arabe. 5 ans plus tard, le bilan de ces soulèvements est très mitigé. «Automne islamiste», «hiver djihadiste» : ce sont encore les métaphores choisies pour lui faire écho et qui soulignent le mieux l'échec relatif et l'espoir déçu de ce que l'on a appelé le Printemps arabe. La Tunisie a subi trois attentats majeurs en 2015. Mêmes drames en Egypte. La Libye, elle, est plongée dans une guerre sans fin et pourrait subir une deuxième intervention étrangère. Cinq ans plus tôt, la presse évoquait une nouvelle période, celle des «révolutions arabes» ou des «printemps arabes» : 2011 voit des protestations sociales qui couvaient depuis plusieurs années, éclater en Tunisie, en Egypte, au Maroc, en Libye, au Yémen, à Bahreïn... Cinq ans plus tard, ces mobilisations ont été confisquées. Les populations n'ont guère tiré profit des soulèvements de 2011. La lutte contre le djihadisme a enterré les projets de réformes démocratiques et sociales.
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Posté Le : 24/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com