Le tribunal correctionnel de Constantine a traité, avant-hier jeudi, une
affaire d'agression suivie de vol avec violence. Selon ce qui a été rapporté
dans l'ordre de renvoi, le 06 juillet 2011, aux environs de quatorze heures un
couple, un militaire et son épouse, qui se trouvaient dans la petite forêt de
Djebel El-Ouahch, ont été encerclés par cinq
individus encagoulés. Ils ont été sommés par les agresseurs de leur remettre ce
qu'ils avaient (portables, argent, bijoux et autres).
Le militaire a tenté de s'opposer, mais il fut pris à partie par les
agresseurs munis d'armes blanches, qui le blessèrent sur plusieurs parties du
corps et particulièrement au visage. La femme s'était mise à crier et suite à
ses appels de détresse, les gendarmes qui se trouvaient à quelques encablures, arrivèrent.
Les cinq agresseurs s'enfuirent, mais aussitôt poursuivis, l'un d'eux a été
rattrapé au moment où il tentait d'escalader le mur d'enceinte du parc
d'attractions de Djebel El-Ouahch.
Interrogé, le mis en cause a donné le nom de ses complices. Deux d'entre
eux furent arrêtés tandis que les deux autres demeurent toujours en fuite. Présentés
au procureur de la République près le tribunal de Constantine, Z. Hamza âgé
vingt-quatre ans ; B. Moncef âgé de vingt-cinq et L. Houssam Eddine de vingt-deux ans
furent inculpés «d'association de malfaiteurs, d'agression suivie de vol avec
violence» et mis en détention préventive au centre de rééducation du Coudiat.
Avant-hier, les prévenus ont comparu devant le tribunal de Constantine. Z.
Hamza avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Par contre, les deux
autres nièrent leur implication dans cette agression. La partie civile a
sollicité la désignation d'un expert et réclamé vingt millions de centimes pour
les dommages et intérêts pour ses deux victimes.
La procureure a requis cinq ans
d'emprisonnement ferme pour chacun des trois. La défense des prévenus a axé son
intervention sur ce que leurs mandants ont subi comme « préjudices moraux et
corporels ». Elle a plaidé non coupable et sollicité la relaxe. Après les
délibérations, les trois prévenus ont été reconnus coupables et ont été
condamnés à cinq ans d'emprisonnement ferme chacun et vingt mille dinars
algériens comme dommages et intérêts. A. Oussama, en
fuite, a été condamné par contumace à dix ans d'emprisonnement ferme, et un
mandat d'arrêt sera lancé à son encontre.
Le cinquième agresseur, qui n'a toujours pas été identifié ni dénoncé par
ses complices qui déclarent ne pas le connaître, fait l'objet de recherches par
les gendarmes.
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Posté Le : 06/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amar Tallel
Source : www.lequotidien-oran.com