Algérie

CINEMATHÈQUE D'ORAN Cycle du film révolutionnaire algérien



Le film révolutionnaire algérien est en vedette à la cinémathèque Ouarsenis d'Oran qui propose quotidiennement deux séances de projection, permettant au public de redécouvrir les plus belles œuvres du 7e art national.
Les projections proposées interviennent dans le cadre de la manifestation thématique intitulée «Rétrospective du cinéma algérien», organisée à l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance nationale. Ces rencontres cinématographiques se poursuivent jusqu'à la fin du mois de Ramadan pour permettre au large public de combler son temps libre en revisitant une sélection riche d'une vingtaine de longs métrages, a indiqué le responsable de la salle Ouarsenis, M. Abdelghani Zekri. Parmi ces affiches, c'est le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb qui figure en tête du «box-office», a fait savoir M. Zekri, soulignant que la séance de projection de cette œuvre a été rééditée à pas moins de six reprises pour satisfaire la demande du public. Pour rappel, Hors-la-loi fut projeté en avant-première le 6 octobre 2010 à la cinémathèque d'Oran, en présence de plusieurs acteurs à l'instar de Chafia Boudraâ, Ahmed Benaïssa, Louisa Nehar, Mourad Khan, Nora Agboubi, Djouahri Mohamed et Aziz Boukerouni. Il a connu depuis un succès planétaire suite à sa présentation dans les plus prestigieux festivals tels ceux de Cannes (France), de la cérémonie des Oscars (USA) et du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco, Burkina Faso). Les spectateurs prennent aussi plaisir à revoir d'autres chefsd'œuvre du patrimoine cinématographique algérien, dont le célèbre Chronique des années de braise qui valut à Mohamed Lakhdar- Hamina la Palme d'or au Festival de Cannes en 1975. Outre ce réalisateur dont les films Décembre (1972) et Vent de Sable (1982) ont été également projetés, le programme de la cinémathèque d'Oran comprend aussi des cycles dédiés aux artistes disparus tels les cinéastes Mohamed Bouamari, Mustapha Badie, Mohamed Zinet, et le comédien Rouiched. Cette rétrospective se poursuit jusqu'à jeudi prochain avec la projection de Festival panafricain d'Alger (1969) de William Klein, Omar Gatlatou de Merzak Allouache (1976), L'évasion de Hassan Terro de M. Badie (1974), Tahya Ya Didoude M. Zinet (1971), Le Charbonnierde M. Bouamari (1972), Wesh... Wesh de Rabah Ameur Zaïmèche (2003), et Les Sœurs Hamlet de Abdelkrim Bahloul (1998).


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