Algérie

CINEMA Panorama du film révolutionnaire


CINEMA Panorama du film révolutionnaire
A l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance, la direction de la culture programmé, pour cinq jours, le «Panorama du film révolutionnaire».
Le coup d'envoi officiel a à©té donné mercredi, à la maison de la culture Ali- Zamoum, par le wali de Bouira et le directeur de la culture en présence de plusieurs figures de proue du film algérien dont on cite entre autres Mohamed Adjaà 'mi, Sid-Ali Kouiret, Bahia Rachedi, Hacène Kechache qui a joué le rèle de Mustapha Ben Boulaà 'd dans le long métrage qui porte le même nom. Prenant la parole au nom du wali, le directeur de la culture a insisté sur le rèle du cinéma révolutionnaire dans la conscientisation des générations montantes, ainsi que l'écriture de l'histoire pour faire face à la version française de la guerre d'Algérie, avant de rendre hommage aux comédiens et réalisateurs qui avaient réussi à s'imposer et imposer la vision algérienne de la guerre de Libération nationale qui à©tait affreuse, dure et cauchemardesque pour le peuple algérien, lequel a payé un lourd tribut pour arracher son indépendance. Le directeur de la culture a à©galement rendu un hommage particulier à tous ces acteurs qui l'avaient marqué dès sa prime enfance en réussissant à inculquer dans sa mémoire le véritable combat des Algériens mais à©galement rendu hommage au professionnalisme des précurseurs du cinéma algérien comme Mohamed Lakhdar Hamina, ou encore Ahmed Rachedi et Ammar Laskri qui à©tait présent et honoré au même titre que les comédiens qui ont participé à cet à©vénement. Des projections sont programmées quotidiennement de 9h à 18h, et ce, pendant cinq jours. Une trentaine de films sont programmés comme Chronique des années de braise, Tayia Ya Didou, Hassan Terro, Patrouille à l'Est, Le vent des Aurès, L'Ombre des Damnés, Les hors-la-loi, Décembre, Le Charbonnier, Les déracinés, Mustapha Ben Boulaà 'd, etc. Notons que lors de son intervention, le cinéaste Ammar Laskri a mis l'accent sur la nécessité de doter le pays d'un véritable centre cinématographique afin de relancer le métier et la production cinématographiques en rappelant à l'assistance ce que les Marocains lui avaient dit lors du festival du cinéma de Ouarzazate, à savoir que l'Algérie à©tait dans les années 1960 la locomotive du cinéma maghrébin et qu'aujourd'hui, elle est à la traîne.
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