Trente ans après sa sortie, ce film continuede marquer, se distinguant dans le cinémaalgérien mais aussi mondial.
Durant l'importante manifestation Cinéma(s) d'Algérie, organisée à Marseille par l'association Aflam, le film de Farouk Beloufa, Nahla, a encore marqué. Première séquence, première claque ! Un générique qui s'ouvre, s'installe et va poser les bases d'un cinéma, d'une méthode et d'une expérience qui ne peuvent aboutir que sur une issue triste et désemparée. Nahla, film-somme, 'uvre maudite car rarement caressée et surtout peu analysée. Nahla, c'est d'abord une femme, puis un homme, un couple qui s'observe, se déchire, se filme, s'aime' et finalement se meurt ! Nahla, personnage imaginaire qui pourrait faire penser à toute bien-aimée qui réinvente son amoureux dans un amour fusionnel et intemporel. Près de Nahla, un réalisateur, un filmeur de maux, un romantique transi qui écrit des images stupéfiantes de modernité, imprégnant un sentiment d'oubli.Il s'appelle Farouk Beloufa, réalisa ce long-métrage en 1979, puis, plus de nouvelles'Nahla fut montré en Algérie, dans quelques pays arabes et très peu en Europe. Entre 1979 et aujourd'hui, Beloufa s'est « baladé » entre réflexions cinématographiques et projets inaboutis. Il est intéressant, en 2009, de revoir ce film, de le confronter à la production mondiale et, surtout, d'entendre Beloufa qui, depuis quelques mois, revient sur le-devant des scènes, comme aux dernières Rencontres cinématographiques de Béjaïa.
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Posté Le : 12/12/2009
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com