Algérie

Cinéma maghrébin



Cinéma maghrébin
Distinction ? Le long métrage de fiction 'les terrasses' du réalisateur algérien Merzak Allouache a reçu hier soir à Alger, l'Amayas d'Or, grand prix de la compétition.La 2e édition du festival du cinéma maghrébin a pris fin, hier, à la salle El-Mougar, et ce, après six jours de compétition dans les différentes catégories?: section documentaire, court et long métrage.Dans le genre documentaire, le prix du public est revenu à l'Algérien Ali Beloud pour son documentaire 'novembre, instant T', alors que le film 'des murs et des hommes' de la Marocaine Dalila Ennadre a reçu le grand prix, à savoir l'Ameyas d'or. Deux mentions ont été décernées aux documentaires?: 'la mémoire noire, témoignages contre l'oubli' du Tunisien Hichem Ben Ammar, et 'abdelkader, portrait de l'Emir' de l'Algérien Salem Brahimi.Dans la catégorie court-métrage, le prix du jury a é é décerné au jeune cinéaste marocain Hicham El-Haddaqi pour son film 'la troisième main'. Le grand prix est revenu ïles jours d'avant' de l'Algérien Karim Moussaoui. 'passage à niveau' de l'Algérien Anis Djaâd et 'feu' de la Tunisienne Nejma Zeghidi ont respectivement reçu le prix mention.Dans la catégorie long-métrage, plusieurs prix ont été attribués, à savoir le prix du meilleur acteur qui est revenu ex æquo à l'Algérien Nabil Asli pour son rôle dans 'la preuve', un film signé Amor Hakkar, et à Rachid El-Ouali pour son jeu dans 'yemma', qu'il a lui-même réalisé.Le prix de la meilleure interprétation féminine a été attribué à l'Algérienne Adila Bendimerad pour son interprétation dans le film de Merzak Allouache 'les terrasses'. Le prix du meilleur scénario a été décerné à Rachid El-Ouali pour son film 'yemma'. Le prix du jury est revenu ex æquo ïc'est eux les chiens' du cinéaste marocain Hiacham Lasri et 'le challat de Tunis' de la réalisatrice tunisienne Kouather Ben Hania.Par ailleurs, deux mentions ont été données à l'acteur marocain Fatah Ngadi pour son rôle 'la lune rouge', signé Hassan Bendjelloun, et à l'acteur marocain Badida Hassan pour son jeu dans 'c'est eux les chiens'.Quant au grand prix, à savoir l'Ameyas d'Or, il est revenu au cinéaste algérien Merzak Allouache pour son film 'les terrasses'.Pour rappel, la 2e édition du festival du cinéma maghrébin a vu la participation de trente-huit films récents dans les différentes catégories.En marge des projections, deux tables rondes ont été organisées?: la première portant sur le thème «La place et l'image du Maghrébin dans le cinéma français et européen», animée par Fadéla Mehal?; la seconde abordant la question de l'écriture scénaristique dans le cinéma maghrébin, placée sous le thème «Quelles sont les tendances actuelles du scénario au Maghreb?'». Les organisateurs ont aussi programmé un master class «scénario», un atelier encadré par le cinéaste et scénariste Mahmoud Ben Mahmoud.Cinéastes, acteurs , critiques et même journalistes maghrébins, présents au festival, ont appelé'à la mise en place d'une dynamique favorisant la production et la diffusion des films dans tout le Maghreb. Tous s'accordent à dire que «la coproduction cinématographique entre pays du Maghreb devient une nécessité vitale pour le 7e art dans la région».«Les compétences existent Pourquoi devons-nous passer par l'Europe ou autre pour financer nos projets?'», disent-ils, et d'ajouter?: «Seule une volonté politique sérieuse et effective des pouvoirs publics au Maghreb peut pallier les problèmes chroniques de la production cinématographique dans ces pays.» Mais tous estiment que cela ne peut se faire sans l'existence d'un environnement favorable à une meilleure visibilité du produit cinématographique. En d'autres termes, la coproduction au Maghreb ne peut être efficace sans la résolution des problèmes de distribution, d'où la nécessité de développer le réseau des salles de cinéma. Ils estiment en outre que les distributeurs maghrébins accepteraient de promouvoir, chez eux, des films de pays voisins. Les professionnels du cinéma maghrébin regrettent que les distributeurs soient absents à ce Festival.Par ailleurs, tous plaident pour la mise en place d'un système de distribution et promotion des films maghrébins. Selon eux, «cela ne peut se traduire que par une plus grande implication des télévisions maghrébines».




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