Algérie

Cinéma : « Cartouches gauloises » projeté à la maison de la culture



Le long métrage de Mehdi Charef, tourné l?été passé à Tlemcen et ses environs, a été projeté jeudi en soirée, à la maison de la culture Abdelkader Alloula, en présence du réalisateur et de son producteur, le français Constantin Costa Gavras. Le film, qui a coûté 1,8 millions d?euros, est une parabole sur la guerre d?Algérie, vue à travers le regard d?Ali, un petit garçon de 10 ans, vendeur de journaux. C?est l?histoire d?une amitié entre Ali et Nico, deux enfants, « un indigène » et « un européen ». Une amitié interrompue à la fin du printemps 1962. Et même si le réalisateur ne le dit pas ouvertement, cette ?uvre est une sorte de biographie? humaniste. Fils de Maghnia, Mehdi Charef a voulu retracer (douloureusement) les différentes périodes de la colonisation vécues dans sa région dans son âge d?enfant. A l?issue de la projection, une sorte de polémique s?est installée : une séquence du film montre la mère d?Ali étaler par terre l?emblème national, ce que certains ont compris comme un mépris pour le drapeau. « Non, lorsque Ali a demandé à sa mère les couleurs de notre emblème, elle lui a répondu en étalant par terre, bien en exergue, l?emblème. C?est juste une manière à elle de bien lui montrer le drapeau et la terre d?Algérie à laquelle elle tient? », a rétorqué Charef. « Cartouches gauloises » a été sélectionné au festival de Cannes.


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