Algérie

Cinéma : Avant-première du film Le prix de la liberté à Alger



C?est en présence d?un public nombreux que l?avant-première a eu lieu. En effet, plusieurs grands noms du septième art algérien étaient présents en force pour découvrir la dernière production cinématographique de Youcef Bouchouchi. D?une durée d?une heure et demie, Le Prix de la liberté à Alger met en avant-plan les actes inhumains commis par l?armée française de 1830 à l?indépendance, n?omettant pas de décrire la résistance algérienne et les soulèvements de la population contre les forces colonialistes de l?époque. La caméra zoome, également, sur l?expropriation des terres appartenant aux populations locales qui étaient refoulées vers les terres arides. Les massacres du 8 mai 1945 à Kherrata, Sétif et Guelma, commis par les forces coloniales françaises, occupent une place prépondérante. Ce remarquable long métrage de référence a été réalisé sur la base de témoignages et d?archives. Au fur et à mesure que les images historiques défilent, le téléspectateur découvre deux personnages principaux, à savoir le conteur traditionnel et le distributeur d?eau. Ces derniers, conscients de leur condition, décident de rejoindre l?Armée de libération nationale (ALN) pour occuper les postes de commissaires politiques avant de trouver la mort. Le premier sera tué suite à un accrochage, tandis que le second sera guillotiné à la prison de Barberousse (Serkadji). Concernant la trame de l?histoire choisie, le scénariste Nader Hocine a indiqué qu?il a voulu rendre hommage, à travers ce film, à notre grande Révolution de novembre 1954. Produit par l?agence 3 AV, le long métrage en question a été réalisé en DV Cam (numérique) entre novembre 2006 et mai 2007. Le Prix de la liberté à Alger se targue d?être un long métrage historique de référence qui a regroupé une palette de comédiens avérés, à l?image de Abdelhamid Gouri, Hamid Mesbah, Hocine Nader, Souad Sebki et Abdelhak Benmaârouf. Le souhait du réalisateur Youcef Bouchouchi est que sa dernière production soit programmée sur la chaîne de télévision algérienne, afin de sensibiliser la génération post-1962 sur les révoltes et les soulèvements du peuple algérien face à la colonisation française. Mieux encore, le réalisateur veut également cibler l?ancienne génération qui a vécu cette horrible période. Plusieurs personnes âgées se sont d?ailleurs, reconnues lors de la projection, à travers certaines images réalisées tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc. Certaines ont même essuyé timidement de grosses larmes. L?heure était au souvenir douloureux et à un passé à jamais révolu .


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