Ce long-métrage d’une heure et demie relate l’histoire de deux familles vivant en parfaite harmonie dans un village en Kabylie. Deux familles que séparera l’une de l’autre un conflit dû au problème d’héritage. Le fossé se creuse entre les deux foyers. A la suite du décès de la mère du héros du film, Mayas, dont le père s’est exilé en France, un silence malheureux s’installe pendant plusieurs mois dans le foyer. Mais au retour de son long exil, le père de Mayas dressera un pont de résolution du conflit qui sépare les deux familles. Ainsi, le rêve de Mayas se concrétisera en épousant sa bien-aimée, Farroudja. Le film a séduit l’assistance par la richesse de ses thèmes, la beauté de ses images, mais également par ses scènes émouvantes. Aussi, cette magnifique œuvre présente de grandes qualités techniques et artistiques, malgré le dérisoire budget financier dont il a bénéficié et les conditions difficiles dans lesquelles le film a vu le jour. Ce long métrage décrit la société kabyle, telle qu’elle est, avec ses qualités et ses défauts. Il a été réalisé par le jeune étudiant Younes Zidani, en collaboration avec Rabah Dichou, réalisateur de «Tidet ittwafren» (La vérité cachée). La prise de vue ainsi que le mixage du film ont été menés par Kamel Nemmar. La post-production a été réalisée par l’agence de publicité et de communication «Nemmar-Pub». Tasarut n tudert a été tourné au cours de l’année écoulée au village Ihamziouène (3 km au sud d’Azeffoun). Il vient d’être proposé pour participer au festival du film amazigh qui aura lieu du 19 au 23 mars prochain à Azeffoun.
Posté Le : 31/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djemaâ Timzouert
Source : www.elwatan.com