Cinéma

Les exploitants de salles de cinéma sont désormais obligés de consacrer un tiers de leur programmation annuelle à des films algériens et de se conformer aux conditions de projection, selon un arrêté du ministère de la Culture, publié au Journal Officiel daté du 22 juin. L'arrêté fixe également, dans le cahier des charges, les obligations pour les propriétaires, copropriétaires, concessionnaires et gérants des salles de cinéma en termes de respect des normes techniques, de fonctionnement et de vente de billets.Le texte législatif classifie, par ailleurs, en cinq catégories les salles de cinéma (allant du multiplex, au cinéma d'art et d'essai), en fonction des "conditions de projection, de confort, d'accueil et d'exclusivité des programmes".Les exploitants ont jusqu'à deux ans, délai accordé à titre transitoire, pour se conformer aux critères de classification des salles devant être établie par le ministère de la Culture.Le ministère de la Culture est également chargé, selon le texte, de délivrer un certificat, valable deux ans, de "conformité aux obligations techniques" de projection et d'aménagement des salles, obligations définies par l'arrêté.Depuis les années 1980, de nombreuses salles de cinéma en Algérie ont été fermées ou détournées de leur vocation par des gestionnaires privés.Les salles demeurées ouvertes sont pour leurs parts en majorité vétustes ou proposent des projections dans des conditions éloignées des standards internationaux.