Algérie

Cinéclub de Mascara



Une relance pour assouvir une ancienne passion du 7e art L’activité du ciné-club de Mascara se relance avec résolution si l’on considère la volonté de fer qui anime les cinéphiles de la ville de l’Emir qui n’ont qu’une idée en tête, réanimer l’ambiance des salles obscures mais pleines de lumière de la pellicule, de l’image et du rêve. Le ciné-club à Mas-cara, né immédiate-ment au lendemain de l’Indépendance, était une tradition hebdomadaire qui se pratiquait avec assiduité et avait son public de cinéphiles connaisseurs et exigeant. Les films projetés chaque séance, étaient pour la plupart des œuvres d’auteurs et souvent des longs métrages majeurs du cinéma mondiale. Animés par des enseignants des lycées, les débats débouchaient sur des discussions de qualité. Durant ces années-là, on y allé au ciné-club pour se divertir, s’informer et se cultiver. Les fruits de cette pratique intellectuelle de l’art du cinéma vont faire les beaux jours de Mascara à la fin des années 80. Précisément à partir de 1988 où sont apparues des jeunes amateurs de la pellicule, avides d’images et équipées de moyens modestes, entre autres des caméras «Super 8» dont le développement des films se faisait en France. Cette pléthore d’esthètes du cadre qui s’est fait entendre et prouver son existence dans les milieux amateur de l’art du cinéma, a brillé par sa participation dans plusieurs manifestations cinématographique à l’échelle nationale. Les différentes participations de ces jeunes ont été couronné de succès et honoré Mascara. Pour n’évoquer que ce 3e prix à Aïn Defla pour la meilleure prise de vue ou celui de Tiaret où la cité de l’Emir a plané parmi les grands. La liste des personnes qui ont contribué un jour à cette réussite est longue et on ne peut citer que les Soltani Mokhtar l’instigateur, qui à ce jour n’a pas baissé le bras pour l’émergence du 7e art à Mascara et continue sa lutte pour sa relance. Sans oublier les Dounane, Zender, Djaadouni, Chelghoum, Arab Abderrahmane grand acteur qui activait au niveau de la Maison de jeunes de Mascara. Et qui est à l’origine du court métrage tourné à Bouhanifia sous le titre «Il était une fois un jeune»; un documentaire qui a connu une grande réussite dans le monde du cinéma amateur et qui a conduit immédiatement à une grand rencontre de perfectionnement sur l’audiovisuel organisé par l’UNJA de Mascara. Cet exploit va être consacré pour la mémoire dans une exposition photo sur les sites historiques de la ville de Mascara à laquelle ont assisté des délégations venues d’Italie, de France, de Tunisie, d’Espagne, du Maroc et d’Egypte. Le groupe d’amateurs qui a démarré avec six jeunes a atteint le chiffre des 180 passionnés avant que la pratique de la caméra ne se heurte à la décennie noire en 1993 pour voir ses activités régresser relativement à l’instar d’autres secteurs. Désormais aujourd’hui et plus que jamais la relance de l’activité du cinéma est à l’ordre du jour. Elle est intégrée dans un programme culturel initié par la wilaya qui ne ménage aucun effort pour encourager toute initiative susceptible de servir la frange juvénile et l’insérer dans une éducation à la hauteur des progrès technologiques. Notamment dans le domaine de l’audiovisuel et particulièrement l’activité du 7e art qui a joué un rôle important dans le développement des peuples dans le monde. L’encouragement personnel du Wali de Mascara pour l’utilisation du cinéma «Essada» de Mascara comme cinémathèque est un gage sérieux. Mascara a besoin d’une institution culturelle répondant aux normes des réformes et du renouveau culturel, une aspiration légitime de la jeunesse locale. A. Aouimeur


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