L’auteur traite dans cet article l’évènement de la suppression du cimetière musulman d’Oran en 1868 et le considère comme une preuve, si besoin est, des logiques d’action des politiques urbaines que ce soit en France ou en Algérie en période coloniale. Pour l’auteur, la suppression du cimetière musulman d’Oran n’est qu’une reproduction du plan du baron Haussmannqui a mis la question de l’éloignement, et de la suppression, de certains cimetières au centre de sa politique urbaine d’agrandissement de Paris.
Quoi qu’on puisse en penser donc, le cimetière est loin d’être considéré comme un élément neutre des politiques d’extension des villes ; on peut dire qu’il en est même un des éléments moteurs. Quel que soit le régime politique, capitaliste ou colonial, la question de la suppression des cimetières intra-muros s’est de tout temps posée avec acuité aux décideurs locaux.
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Posté Le : 27/04/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Benkada Saddek
Source : Insaniyat Volume 19, Numéro 68, Pages 75-105