Algérie

«Cilima Story»



Le cinéma en Algérie a connu plusieurs époques.
Dans les années 1960, c'était le règne du péplum, avec des héros de légende comme Hercule ou Maciste, dont on dit qu'il est l'homme le plus fort du monde, et des acteurs forts comme Steve Reeves ou Bartolomeo Pagano. Le western est venu le supplanter durant la décennie suivante, avec ses grands noms comme John Wayne, James Stewart ou Gary Cooper, le héros de Le train sifflera trois fois. Tout aussi populaires étaient les comédies dans ce genre cinématographique comme les films de Sartana, Trinita et consorts. Sans crier gare, la mafia et ses films ont investi le grand écran des salles de cinéma algérien, avec des films sur Al Capone, Lucky Luciano, Dellinger ou des personnages totalement fictifs comme dans Don Angelo est mort. L'humour n'est pas oublié comme en témoigne le film Quand la mafia s'énerve.
Plus tard sont venus, d'on ne sait où, une multitude de films sur la jeunesse américaine et qui se déroulent principalement dans les campus universitaires. Ils avaient la cote auprès de la jeunesse algérienne qui remplissait les salles où ils étaient projetés !
Un certain groupe de chanteurs au nom de Otis Day & The Knights devient très populaire.
La décennie suivante sera pire qu'un film d'horreur : la privatisation, le déclin puis la fermeture des salles de cinéma.
K. B.
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